* LA GUERRE DE LA BANANE. En août 1909, un conflit armé se déclenche entre le peuple Kwélé et l’armée coloniale française dans le Haut-Ivindo, terre des peuples Kwélé. C’est la Guerre de la Banane. Un milicien français avait coupé un régime de Banane appartenant à NDEMBET et attrapé le plus beau coq de sa basse-cour. Ce dernier, de retour de forêt, ne va pas apprécier cet affront de l’occupant français. Il réunit quelques guerriers initiés au rite du Médji et lance une marche punitive contre la base française (comptoir administratif).
* TROIS MOIS DE CONFLIT : LES KWELE SANS PITIÉ POUR LES FRANÇAIS. Le conflit va durer trois. Après trois mois d’affrontement, les militaires français n’arrivent pas à neutraliser les Indigènes Kwélé, Tantôt invisibles, tantôt courant à la vitesse de la lumière. Ces soldats Kwélé utilisent des procédés mystiques ”Le Médji ou ”l’art du Combat Immortel” pour couper avec les machettes ou transpercer de leurs sagaies, les soldats français et leurs miliciens noirs, pourtant bien armés.
* LE BANQUET DE LA MORT. La victoire non conventionnelle du pouvoir français, une victoire de lâches, intervient à la faveur du Banquet empoisonné. En septembre 1909, les Français usent de la ruse : le Banquet de la Mort. Se sachant inférieur aux soldats invincibles kwélé, le poste militaire français dans l’Ogooué-Ivindo appelle à l’armistice. “La Célébration de cette armistice” a lieu à Makokou. Les militaires français arrosent les boissons et aliments de somnifère.
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* LA MISE A MORT DES SOLDATS KWELE. Les Soldats Indigènes Kwélé invités au Banquet de la mort boient et mangent sans méfiance. Drogués, le chef de l’armée française donne les instructions de massacre les Soldats Immortels Kwélé.
* LE SANG COULE A FLOT DANS LES VILLAGES KWELE . Pour en finir avec nous, peuple kwélé, “des canailles invincibles “”, le pouvoir coloniale ordonne un génocide. JE DIS BIEN UN GÉNOCIDE. Après avoir neutralisés les vaillants soldats, le pouvoir coloniale français va ordonner la mise à mort des femmes et enfants Kwélé. C’est l’extermination de tout un peuple. Seules quelques familles vont survivre à cette mise à mort programmée par la FRANCE.
* DÉTRUIRE LES KWELE POUR 100 ANS : L’EXTERMINATION CULTURELLE ET POLITIQUE. Pour que ce peuple KWELE difficile à soumettre ne lève plus le petit doigt contre la FRANCE, leurs reliques culturelles, leurs rites et leurs masques à pouvoir vont être détruits ou emportés en FRANCE. Il est demandé à tout ceux qui vont commander ce qui va devenir le Gabon indépendant en 1960 de ne construire ni école, ni hôpitaux dans les zones habités par les KWELE. LES ressortissants kwélé ne seront pas non plus promus à des postes politiques d’importance. CONSIGNES RESPECTÉES PAR LES présidents successifs du Gabon.
* LE DEVOIR DE MÉMOIRE. Pour que les générations Kwélé et des autres peuples sachent pourquoi les Kwélé sont minoritaires, pour qu’il sache pourquoi il n’y a ni école, ni hôpitaux dans les territoires Kwélé, LE JOURNALISTE ET ÉCRIVAIN INNOCENT M’BADOUMA, Kwélé-Obamba du Clan des JIN’DOANG, invite à un devoir de mémoire : la commémoration des 100 ANS DU GÉNOCIDE DU PEUPLE KWELE PAR LA FRANCE.
Source de Mr
#Adyayeno_Ivanga_Paul_Adrien
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