Le roi du Maroc est en colère contre le président Emmanuel Macron. La preuve ? Il a boudé les obsèques du plua grand ami du Maroc de tous les temps. Celui qui a pris en charge Mohammed VI lors de son intronisation en 1999. Enfin, celui qui a déclaré au souverain marocain : « Majesté, je fois beaucoup à votre père ». Hassan II lui avait donné de quoi payer sa campagne électorale et ensuite lui a dit : « prends soin de mon fils quand je ne serai plus de ce monde ». Depuis le Maroc est devenu ce que l’ambassadeur français Gérard Araud « la maîtresse dont on n’est pas particuliérement amoureux, mais qu’on doit défendre ».
Aujourd’hui, la maîtresse est fâchée. La seule raison est que Macron ne veut plus continuer à prendre en charge le Maroc au détriment des relations de la France avec l’Algérie, notamment après que cette dernière a fait un geste de bonne volonté d’envergure. La socitété Total a quitté l’Iran sous pression de Donald Trump et Alger l’a laissé racheter les actifs d’Anadarko. D’autres part, l’obsession de Rabat pour les mesures représsives, notamment au Sahara Occidental, ne sont pas du goût de l’Elysée qui ne cesse d’exiger du roi des gestes d’ouverture démocratiques en vue de faire valoir sa prétendue solution autonomique.
Selon le site Mondafrique, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, n’aurait pas trouvé « du temps dans son agenda » pour rencontrer le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita en marge de l’Assemblée générale des Nations-Unies à New York. Et pour raison ! Bourita voulait lui demander d’intercéder auprès du Secrétaire Général de l’ONU dans le dossier du Sahara Occidental qui commence à agacer les membres permanents du Conseil de Sécurité depuis que le Maroc a contraint Horst Kohler de jetter l’éponge.
Le Maroc est acculé dans le dossier du Sahara Occidental. Le dernier rapport soumis par Antonio Guterres Conseil de Sécurité n’a pas été clément avec les autorités de Rabat qui refusent même de laisser les voitures de la MINURSO porter des plaques onusiennes.
Depuis quelques semaines, le Quai d’Orsay mène une véritable campagne médiatique contre le Maroc en vue de casser son arrogance. L’entêtement marocain est considéré, sur le plan local, comme une politique de « fermeté » qui est synonyme de « politique de voyous » qui a laissé le Maroc pratiquement isolé.
En effet, isolé à cause de la question du Sahara Occidental, l’implication des marocains dans les attentats terroristes commis en Europe et la politique de chantage à l’émigration. Le Maroc est en conflit avec la communauté internationale.
La Mauritanie a rappelé de nouveau son ambassadeur à Rabat qui a été appelé pour une mission au ministère des affaires étrangères de son pays. Selon des observateurs, le fait de ne pas nommer immádiatement un seccesseur pourrait être un signe de tension entre les deux pays.
Avec l’Espagne, tension autour de la ville de Melilla après la décision de Rabat de fermer le bureaux des douanes frontalières avec la ville espagnole. Le Maroc continue de faire pression sur l’Espagne pour une raison qui n’a pas été avouée.
La France reproche au Maroc de ne pas répondre à ses conditions en échange de son soutien dans la question du Sahara Occidental.
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