Depuisqu’ils ont gagné les élections legislatives en 2012, les islamistes se sont heurtés à une véritable machine à salir dont la seule arme et munition est le scandale sexuel.
Leur leader le plus charismatique, Abdelilah Benkirane, a été soigneusement écarté et plusieurs responsables du PJD ont été filmés en flagrant délit d’adultère. Les caméras de la DGED ont été actionnées autant au Maroc qu’en France.
Une véritable campagne visant à salir l’image des islamistes et à leur décrédibiliser dans le cadre d’un plan conçu dans le but de préparer le terrain pour le successeur : le RNI.
Dans ce contexte, le moindre que l’on puisse dire est que M. Mezouar a fait une énorme gaffe en déclarant devant l’auditoire d’un illustre think tank américain que dans toute solution il faudra composer avec les islamistes parce qu’ils sont puissants et organisés. C’est ce qui a attiré les foudres du Makhzen dont la réation n’a rien à voir avec la situation en Algérie.
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