Depuis le 24 avril dernier, la France commémore officiellement le génocide arménien, ce qui n’a pas manqué des altercations entre les officiels français et turcs. A titre d’exemple, nous citons celle qui a eu lieu le 12 avril 2019 lors d’une réunion de l’Assemblée parlementaire de l’Otan à Antalya, où une députée française a voulu s’ériger en donneuse de leçons en interpellant le ministre turc des affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, sur la date symbolique du 24 avril, journée de commémoration du génocide arménien. Elle a eu droit à une réponse cinglante de la part du chef de la diplomatie turque.
« […] En termes de génocide et d’histoire, la France est le dernier pays à pouvoir donner des leçons à la Turquie, parce que nous n’avons pas oublié ce qui s’est passé au Rwanda et en Algérie. Que la France s’intéresse d’abord à son passé obscur et qu’elle ne cherche pas à donner des leçons à la Turquie. Continuez donc à nous mépriser et nous continuons à vous remettre à votre place de cette façon. Il n’y a plus cette ancienne Turquie devant vous. Nous continuerons à vous donner la réponse que vous méritez […] », a-t-il dit.
Elle est ainsi la supposée « patrie des droits de l’homme » qui traîne à différents niveaux dans de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité (génocide du Rwanda, guerre d’Irak, d’Afghanistan, Syrie, Yémen, Mali, Lybie, etc.).
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