Au Maroc, le mot « tberguig » a un double sens : Commérage mais aussi délation. Ainsi, un informateur de la police ou de l’administration est appelé « bergag ».
Le tberguig, dans les deux sens, est un phénomène extrêmement répandu au royaume chérifien au point de mériter un article de la part de plusieurs médias dits indépendants.
Selon Tel Quel, « le tberguig n’épargne aucune catégorie sociale », qu’elles soient « riches ou pauvres » (…) « le jeune et le moins jeune, le riche et le démuni… Bref tout le monde pratique le sport qui nous fait gagner les médailles d’or en compensation aux autres disciplines ».
Pour le média satirique « Bopress », le tberguig est tellement ancré dans la société marocaine qu’il aurait été « classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité ? ».
Même le roi du Maroc n’est pas épargné. Hassan II, en particulier, aurait gagné le premier prix du plus grand « checkam » de la planète. En 1965, il a vendu les enregistrements du Sommet Arabe de Casablanca aux israéliens en échange de l’assassinat de son plus grand opposant, Mehdi Ben Barka. Qu’y a-t-il de pire que la trahison, surtout quand elle est faite à un frère de sang, de culture et de religion ? Des pays arabes ont payé lourd les conséquences de cette « tberguiga ». Lors de la la Guerre des Six Jours, toutes leurs armées ont été écrasées sans avoir tiré une seule balle.
En Europe, les marocains qui collaborent avec les services de sécurité sont tous des agents doubles. Ils travaillent, au même temps, pour la DGED marocaine et ils constituent l’élément principal des opérations de déstabilisation des pays européens.
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