Après sa défaite électorale, Sarkozy et sa femme Carla Bruni se rendent souvent au riad de Marrakech que le roi du Maroc leur a offert dans la zone de la palmeraie non loin du palais El-Ghoul. Le prix de ce palais des Mille et une Nuits est estimé à plusieurs millions d’euros.
Nicolas Sarkozy cherchait un lieu de villégiature. Grâce à la générosité de Mohammed VI, il l’a trouvé.
L’ancien chef de l’état français serait-il tombé si bas au point de squatter chez le Roi du Maroc ? Sans doute, son goût pour le bling-bling lui a joué un mauvais tour, malgré qu’il traîne déjà derrière lui une bien longue carrière où il a fait toutes ses preuves: une rolex pour ses quarante ans, une Patek Philippe offerte à l’occasion de sa rencontre avec Carla Bruni et une Girard-Perregaux pour ses cinquante ans. Et le voilà maintenant propriétaire du must des must: un palais des mille et une nuit situé dans la Palemeraie à Marrakech dont le prix est estimé à cinq millions d’euros.
Selon certaines sources, des consignes ont été données pour laisser tranquille l’ancien chef d’état français. Il aurait du mal à se remettre de sa défaite face à son rival socialiste François Hollande.
Ce château oriental se trouverait exactement à Amelkis non loin du palais « Rhoul ». Équipé d’une grande piscine ( 21 mètres de longueur sur 7 mètres de largeur), sa surface habitable s’étend sur environ 1700 mètres carrés, au milieu d’un vaste jardin réunissant plus de 600 espèces de plantes.
Nicolas Sarkozy a pour voisins maintenant les émirs du Golfe, connus pour leur générosité légendaire. Il en a profité pour offrir ses services de conseiller moyennant de fortes rétributions. Pendant son mandat, il a été d’une grande utilité pour l’émir dictateur du Qatar, rien n’empêche qu’il poursuive son innoble mission. Qui se ressemblent s’assemblent.
Lors de son séjour dans la ville ocre, l’ancien chef d’état français aurait été aperçu plusieurs fois au Tennis Club Royal où il venait vaquer à son sport favori. Aucune escorte sécuritaire visible n’a été remarquée, cependant. Nicolas Sarkozy se déplaçait comme chez lui, tranquillement, et sans aucun protocole, à la différence de sa précédente visite où plusieurs boulevards étaient fermés à la circulation, lors de son passage.
Cette fois, la presse marocaine s’est particulièrement intéressée à la visite effectuée par le premier ministre marocain Abdelilah Benkirane chez l’ancien locataire de l’Elysée.
Aucune information particulière n’a été avancée sur les raisons de cette visite qui aurait duré près d’une heure dans le palais fraîchement acquis par le couple Sarkozy.
Selon des cources du PJD, il s’agissait d’une visite de courtoisie dans le cadre d’une certaine diplomatie parallèle, chère à la politique du royaume dans le but de gagner la bataille du Sahara Occidental.
Selon des sources marocaines bien informées qui ont préféré garder l’anonymat, Abdelilah Benkirane est resté longtemps chez l’ancien président français.
Son retour à la vie normale l’a quelque peu perturbé. Il a été accablé par les enquêtes judiciaires dont il fait l’objet en relation avec l’attentat de Karachi, l’affaire Bettencourt et les soupçons sur le financement de sa campagne de 2007 par Kadhafi qu’il a réduit au silence par les moyens les plus cruels.
Au mois se septembre dernier, la Cour de Cassation a confirmé son renvoi devant un tribunal correctionnel pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012. C’est le fantôme du leader de la Jamahiriya qui le hante et qui risque de l’achever.
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