Aigle Azur n’existe plus. La compagnie spécialisée dans les vols entre la France et l’Algérie a été liquidée faute de repreneurs. Aigle Azur était le principal acteur français sur l’Algérie avec plus de 30% de parts de marché.
La compagnie assurait plus d’une centaine de vols par semaine au départ de Paris, Lyon, Lille, Marseille et Toulouse vers sept villes algériennes (Alger, Oran, Constantine, Annaba,Tlemcen, Béjaïa, Sétif).
Les droits de trafic entre la France et l’Algérie attisent les convoitises des compagnies aériennes. Les compagnies françaises Air France, Transavia, ASL Airlines et la low-cost espagnole Vueling vont se disputer le réseau algérien d’Aigle Azur, explique, ce vendredi 4 ocotbre, le journal français La Tribune.
Sans surprise, Air France, qui détient 8% de parts de marché sur l’Algérie, est intéressée par le dossier. « Nous allons demander des droits de trafic. C’est un marché qui nous intéresse, à la fois pour Air France et pour Transavia (la filiale low-cost d’Air France, Ndlr) » a expliqué à La Tribune, Anne Rigail, directrice générale d’Air France.
Air France et Transavia sont déjà présentes sur le marché algérien. La première au départ de Paris (Roissy) vers Alger et Oran, la seconde au départ de Nantes (vers Alger et Oran) et Lyon (vers Alger), précise La Tribune.
Autre compagnie qui convoite ces droits : ASL Airlines. La compagnie assure déjà la ligne Paris-Alger au départ de Roissy-Charles de Gaulle, mais aussi les lignes au départ de Bordeaux et de Perpignan vers Oran. La compagnie veut récupérer tout le réseau d’Aigle Azur. «Tout le réseau d’Aigle Azur en Algérie nous intéresse. Nous ne voulons pas avoir des miettes. ASL constitue une véritable alternative au groupe Air France », explique le PDG ASL France, Jean-François Dominiak, en précisant que l’Algérie entre parfaitement dans la stratégie de développement dans le bassin méditerranéen.
Assurant déjà la ligne Marseille-Alger, et desservant également le marché algérien au départ de l’Espagne, la compagnie low-cost espagnole Vueling devrait probablement postuler elle aussi aux droits de trafic d’Aigle Azur vers l’Algérie, affirme La Tribune.
Le nombre de compagnies aériennes et la capacité en sièges étant limitée par l’accord bilatéral sur les services aériens entre la France et l’Algérie, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) lancera un appel d’offres pour désigner les compagnies qui remplaceront Aigle Azur, ajoute la même source.
Source : Visa Algérie, 4 oct 2019
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