Au Maroc, derrière les oasis paradisiaques qui recèlent des trésors de beauté, se cachent également des secrets d’alcôve sordides et répréhensibles, où les maîtres des lieux, souvent occidentaux et nantis, notamment français, sont en réalité des terribles prédateurs sexuels. Ils sont conviés par les autorités marocaines et les tour opérateur dans le cadre d’une politique soigneusement élaborée par le palais royal visant à encourager un tourisme de la honte qui abuse sans scrupule de la misère humaine et sociale.
On le sait, depuis l’avènement de Mohammed VI, ce dernier, pour remercier la France de son soutien dans le conflit du Sahara Occidental, a ouvert les portes de son pays aux élites françaises qui voient le Maroc l’endroit idéal pour s’adonner aux plus vilains vices sans risque d’être poursuivi par la justice. Pour cette raison, Marrakech est devenue l’un des lieux de résidence préféré des français, toutes couches confondues. Qu’ils soient politiciens, artistes, hommes d’affaires, journalistes, tous ont succombé aux « charmes » de la ville occre.
Si nous nous mettons à élaborer une liste, nous allons tomber sur ceux qui font l’actualité politique, la une des magazines people, les vedettes de la télévision et les hommes d’affaire tel Patrick Balkany qui vient d’être écroué pour manquement envers le fisc de son pays. Parmi son patrimoine non déclaré, une villa de rêve à Marrakech.
Il y a plus de 40 ans, la voie a été tracée par le couple Yves Saint-Laurent – Pierre Bergé avec la construction du riad qui porte le nom de Jardins Majorelle dont les détails ont été fournis par le chauffeur de Berger dans son livre “Saint Laurent et moi : une histoire intime” (Ed. Hugo Document)
Depuis, toute la clique de BHL au repris de justice Alain Carignon, en passant par son grand ami DSK, possède un riad à Marrakech qui devrait s’appeler désormais Marrakech-sur-Seine.
Loin de cette France qu’ils disent tant aimer, les nantis gaulloins se nichent donc dans le royaume enchanté de Mohammed VI. Ils sont loin de penser à l’avenir de la France. Au contraire, en vue de fuir le quotidien monotone de la vie publique à l’Hexagone, ils s’offrent cette escapade pour se faire servir par des laquais, siroter du thé à la menthe et un massage sensuel pratiqué par une belle jeune demoiselle qui appartient à une population locale qui fait partie de la plus grande majorité du Maroc déserté qui tombe, peu à peu, en ruines.
Les hommes politiques de la stature de Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac ont un traitement spécial. En 2007, pour son premier déplacement au Maroc en tant que président, Nicolas avait débarqué à Marrakech. Durant son quinquennat, le roi Mohammed VI mettait souvent à sa disposition le Jnan Kebir (le grand jardin), le dernier né des palais du monarque alaouite, mélange d’architecture mauresque et de décoration africaine. Le couple Sarko-Carla était aussi l’invité de Mohammed VI au Royal Mansour – qui a aussi vu défiler Cécilia et son compagnon Richard Attias ainsi que Jacques et Bernadette Chirac.
Chirac, lors de la cérémonie d’intronisation de Mohammed VI en 1999, a fait une déclaration qui révèle le secret de la complicité entre les politiciens français et le roi du Maroc : « Majesté, je dois beaucoup à votre père ». Elle a mérité le titre d’un livre rédigé par le journaliste Jean-Pierre Tuquoi. Ce livre, nourri d’une enquête dense, dévoile les aspects les plus cachés de cette complicité faite d’argent, de raison d’État et de services rendus.
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