Le tribunal de Chéraga à Alger a condamné une femme et ses deux filles à 18 mois de prison ferme et 50 000 dinars d’amende pour faux et usage de faux.
L’affaire remonte au mois de juillet dernier lorsque les services de sécurité ont appris que l’accusée détenait d’importantes sommes d’argent dont on l’ignore l’origine.
Du coup, des enquêteurs ont été dépêchés à la Résidence d’Etat à Club des pins (Staouéli) et ont perquisitionné son domicile.
L’opération a été soldée par la saisie de 12 milliards de centimes, 270 000 euros, 30 000 dollars et 17 kg de bijoux.
Après leur comparution, les enquêteurs sont parvenus à établir le lien entre l’ancien ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Ghazi, son fils Rafik, l’ancien ministre des Travaux publics, Abdelghani Zaâlane, l’ancien DGSN, Abdelghani Hamel et douze (12) autres personnes impliquées dans cette affaire.
En effet, plusieurs chefs d’accusation ont été retenus à leur encontre, entre autres la violation des dispositions relatives au change et à la circulation de capitaux depuis et vers l’étranger, le blanchiment d’argent, abus de fonction et abus de pouvoir.
La mère des deux filles -prénommée « Maya »- a prétendu être la fille du président déchu Abdelaziz Bouteflika, entretenir des relations avec des hommes d’affaires ayant des liens avec un certain nombre de ministres et bénéficier de facilitations de s’emparer des biens de l’Etat dans différentes wilayas du pays.
Notons que leurs passeports leur ont été saisis.
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