Dans le cadre des cérémonies d’adieu à l’ancien président Jacques Chirac, quelque 80 personnalités étrangères (dirigeants, chefs de gouvernement ou anciens chefs d’Etat) ont fait le déplacement. Outre le président russe Vladimir Poutine, les présidents italien Sergio Mattarella et congolais Denis Sassou Nguesso, les Premiers ministres libanais Saad Hariri, l’hongrois Viktor Orban, le Premier ministre belge Charles Michel et le roi de Jordanie, ainsi que d’autres anciens dirigeants : Bill Clinton, Barack Obama, Gerhard Schroder.
Parmi les politiques français, les quatres présidents français Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, Giscard d’Estaing et François Hollande.
La présence d’un tel nombre de dirigeants étrangers temoigne de l’importance de l’événement et de la marque laissée dans l’histoire par Jacques Chirac. Peu d’événements réunissent autant de dirigents du monde. Le Maroc qui a qualifié Chirac « de grand ami » n’a été représenté que par le prince héritier de 16 ans, Moulay Hassan, le conseiller royal André Azoulay ou encore l’ancien ambassadeur du Maroc à Paris Hassan Abouyoub. Même l’actuel ambassadeur marocain en France était absent.
Le palais royal s’est fendu d’un communiqué semblable à celui publié lors de la crise surgie entre le Maroc et la France en 2014 suite à la décision de la justice française d’interpeller le patron de la police marocaine, Abdellatif El Hammouchi. Un communiqué qui cache mal le nuage traversée par les relations entre les deux pays. Il faudra attendre l’arrivée d’un autre hacker Chris Coleman pour connaître les raisons qui ont poussé Mohammed VI à bouder les obsèques d’un grand ami du Maroc, même si toutes les spéculations pointent du doigt le dossier du Sahara Occidental. Rabat souhaitait l’intervention de la France auprés du SG de l’ONU Antonio Guterres afin de l’amener à nommer un Envoyé Personnel pour le Sahara Occidental qui ne soit pas américain.
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