Dénoncé par le directeur de son lycée, un élève a été arrêté par la police pour avoir « modifié » les paroles de l’hymne national qu’on impose aux élèves d’entonner dans les écoles.
Le Makhzen utilise les éducateurs pour espionner les enfants et les envoyer en prison. C’est ainsi que l’élève a été balancé par le directeur de l’école.
Pour rappel, au Maroc, la programmation du chant de l’hymne national est un choix de l’Etat, tout comme la criminalisation et le traitement pénal très lourd de l’ « atteinte aux symboles de l’Etat », tout comme la décision de poursuivre l’enfant en justice, ainsi que la décision de ne pas le laisser en liberté durant l’instruction de la poursuite.
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