Les autorités marocaines multiplient les messages rassurants concernant la faillite du tour opérateur malgré qu’ils ont toutes les raisons d’être préoccupées.
En dépit d’une situation économique qui stagne sur le rouge depuis plusieurs années, les politiciens marocains s’accrochent à un discours de confiance dirigée à une population meurtrie par la très mauvaise gestion de ses affaires quotidiennes.
Au Maroc, Thomas Cook adresse généralement ses clients vers Marrakech et Agadir. Comme c’est le cas pour tous les accords contractuels liant les hôteliers aux tour-opérateurs, le groupe britannique ne règle ses factures que dans des délais de 60 à 70 jours. Par conséquent, les pertes générées par ce manque de paiement pourraient avoir des conséquences néfastes pour les établissements hôteliers de ces deux destinations touristiques du plus vieux tour opérateur du monde. Certains porraient même tomber dans la banqueroute.
La faillite du géant britannique des vols charter qui remplissait des centaines d’établissement touristiques marocains a connu une réaction positive de la part de la Turquie et la Tunisie qui ont récupéré l’image de pays sûrs pour le touriste occidental. Ce n’est pas le cas du Maroc, les caisses de l’État étant vides à cause de la crise financière et les dettes extérieures.
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