C’est une véritable bombe que notre site vient de se procurer. Il s’agit d’un document classé » confidentiel » de la diplomatie marocaine dont le contenu est un rapport adressé par l’ambassade marocaine basée à Addis Abbeba au ministre des Affaire étrangères, Salah Mezouar. On y découvre, ébahis, que le Maroc, non membre de l’UA, y dispose de taupes, de véritables espions.
Il s’agit, si l’on en croit le contenu du document, du ministre des Affaires Etrangères du Togo ainsi que de l’ambassadeur du Sénégal. Plus grave encore, le Maroc, à distance, manipule des pays membres de l’UA afin d’en évacuer la cause sahraoui. Le document en question rapporte à ce sujet que « d’emblée, la délégation du Sénégal a demandé le retrait du point V portant sur le rapport intérimaire de la Présidente de la Commission sur la situation au Sahara occidental, lors de l’examen de l’ordre du jour de la réunion ».
Il ajoute que » comme convenu, le Chef de la délégation du Sénégal a lu la déclaration préparée conjointement au nom d’un certain nombre de pays amis préalablement sensibilisés (sic ! donc, corrompus), lesquels sont intervenus pour lui apporter leur soutien. Il s’agit du Gabon, la Côte d’Ivoire, le Togo, la Guinée, la Gambie, le Benin, le Burkina Faso, Djibouti, la Libye, la RDC, le Congo, les Comores « . Manque de pot pour le Maroc, la rapport ajoute que » d’autres délégations ont réagi violemment à cette proposition. Il s’agit de l’Algérie, le Mozambique, la Tanzanie, le Zimbabwe, l’Angola, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Lesotho, la Zambie, le Botswana, le Soudan du Sud en plus de la pseudo rasd « .
On notera ici que le document n’accorde même de majuscule à la RASD (République Arabe Sahraouie et Populaire), ce qui trahit toute la haine, et la crainte aussi, qu’il lui voue. A la différence de toutes les réunions précédentes où le Sénégal était seul à intervenir, la question a suscité un débat vif qui a duré prés de deux heures.
Devant cette impasse, la présidence éthiopienne du Conseil a entériné la proposition de Djibouti de constituer un groupe ministériel restreint présidé par l’Ethiopie et composé de la Mauritanie, l’Afrique du Sud, le Togo, le Ghana, le Burkina Faso et Djibouti. Le rapport poursuit pour trahir carrément la volonté marocaine de casser l’UA à défaut de pouvoir l’amener à soutenir sa politique colonialiste, d’en exclure la RASD afin qu’il puisse par la suite en devenir membre. » Au terme de cette journée, il est permis de tirer les enseignements suivants: En dépit de nos contraintes, nous avons pu mobiliser un bloc important de pays favorables: La division en deux blocs antagonistes a éclaté au grand jour: Le rapport n’a pas été examiné et on peut considérer que ses instigateurs ont été déjugés: Mme Dlamini Zuma a échoué dans son plan visant à avoir une Décision qui n’aurait pu qu’être défavorable notre pays; et Nous avons un répit de quelques mois pour mieux préparer la prochaine échéance et consolider le camp favorable à notre cause. Cependant le camp adverse bénéficiera du même avantage pour mobiliser ses soutiens « .
Macky Sall s’en prend à la Mauritanie … pour 50 millions d’euros
Selon le journal RIM Sans Frontières, le président sénégalais a touché un pactole de 50 millions d’euros du Maroc en échange de participer à un plan de déstabilisation de l’Union Africaine.
En effet, Macky Sall, lors de son dernier séjours privé au Maroc, a été bien soigné par le roi du Maroc. Accueilli dans le luxe et l’abondance, Macky n’a pas pu refuser une offre trop alléchante.
En contrepartie, le président sénégalais a promis au roi du Maroc un “retour” triomphale dans la salle du 27ème Sommet de l’UA avec des chaleureux applaudissements sans passer par les procédures de demande et vote.
Le Maroc a demandé aussi à Macky Sall de punir la Mauritanie pour son refus de rejoindre le Sénégal dans sa mésaventure africaine. Ainsi, Dakar a ordonné aux éleveurs de troupeaux mauritaniens de quitter le Sénégal en moins de 48 heures. Une initiative qui prouve qu’on est loin des méthodes de la diplomatie.
Si Macky Sall a été déçu par Nouakchott, sa déception a été beaucoup plus grande à Kigali, où son appel à signer une demande de suspension de la RASD n’a eu aucun écho.
Des sources officielles présentes à Kigali, ont confirmé que la motion signée par 28 pays africains n’existait que dans le plan concocté par le président sénégalais pour soutirer une précieuse somme d’argent pour s’assurer une retraite paisible.
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