Le processus de paix onusien au Sahara Occidental traîne depuis le cessez-le-feu de 1991. toutes les propositions de règlement, depuis 1991, ont été rejetées par le Maroc, qui fort du soutien de l’Europe et de la France, a préféré le statu quo à toute solution politique négociée.
Même si les responsables français ne cessent d’exprimer le désaccord de Paris avec la maintient du « statu quo », ils s’appliquent dans les coulisses pour que rien ne bouge conformément aux désirs des autorités marocaines.
La position de Paris et Rabat a poussé l’administration de Trump à prendre des mesures en vue d’imposer une nouvelle dynamique et bousculer le statu quo. Parmi ces mesures, réduction du mandat à 6 mois et volonté d’engager les deux parties, Maroc et Front Polisario, à aller vers des négociations sans conditions préalables et de bonne foi.
Certes, le statu quo permet au Maroc de poursuivre sa politique de répression contre la population et la pillage des ressources naturelles du territoire sahraoui, mais c’est une arme à double tranchant. Avec le temps, la situation politique et sociale au Maroc s’est fortement déteriorée au point de se trouver à deux pas d’un soulèvement général contre l’injustice, la corruption, le pillage et la répression.
Le statu quo a contribué aussi à pulvériser la prétendue unanimité marocaine dans la politique d’agression contre le peuple sahraoui. A présent, l’opinion des marocains sur la question du Sahara Occidental a connu une importante configuration. Le soutien des marocains au combat des sahraouis s’impose de plus en plus.
Ainsi donc, la France rend un maigre service à son allié en soutenant un statu quo qui risque de faire chambouler la monarchie marocaine. Par conséquent, le salut se trouve dans le respect du droit international et de la volonté de la population autochtone du territoire.
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