Le Monde veut dénicher l’endroit où s’engouffre Bouteflika!
Il s’agit d’un article rédigé par l’historien français spécialisé en Science po, en l’occurrence Jean-Pierre Filiu.
“Les rares Algériens à se soucier encore de leur président déchu.. “, a écrit l’auteur de cet article, sachant que sa dernière apparition remonte au 2 avril dernier lorsqu’il avait remis sa démission au président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, qui lui-aussi avait démissionné quelques jours plus tard et en présence du président du Sénat, Abdelkader Bensalah qui deviendra le chef de l’Etat par intérim.
En effet, aucun président algérien n’était revenu au devant de la scène après avoir quitté son poste d’une manière ou d’une autre. C’est là la spécificité du régime algérien.
Pour Jean-Pierre Filiu “Les rares Algériens à se soucier encore de leur président déchu l’ont imaginé coulant un exil doré aux Emirats arabes unis, où il a déjà vécu une quinzaine d’années, avant son accession à la présidence en 1999. D’autres le signalent en Suisse, en France, ou bien transféré sous haute surveillance dans les environs d’Alger”.
Le Monde, qui a déjà un différend avec l’ancien président et son entourage, suppose que Abdelaziz Bouteflika se trouve toujours à sa résidence médicalisée de Zéralda, à une trentaine de kilomètres à l’ouest de la capitale, Alger. Une hypothèse privilégiée également par l’hebdomadaire “Jeune Afrique” édité à Paris.
En vérité, le titre n’a pas donné de renseignement ni d’information, mais il avance simplement des hypothèses sur l’endroit où serait éventuellement engouffré l’ancien président de la République, qui n’, effectivement, pas donné signe de vie depuis le 2 avril dernier.
Ainsi, Le Monde veut lui-aussi spéculer sur le sort de Bouteflika et du lieu de sa résidence et comment il passe ses journées loin du palais de El Mouradia qu’il n’a pas quitté pendant vingt ans.
Il s’interroge également sur le sort de la famille des Bouteflika qui fait face à une pression terrible à cause du Hirak, et notamment à cause de l’incarcération de Saïd, conseiller et frère du président déchu, dont de graves chefs d’accusation sont retenus à son encontre.
Selon la même source, Bouteflika vivrait de fait dans le régime de résidence surveillée qui était celui d’un de ses prédécesseurs, Chadli Bendjedid, renversé lui-aussi en 1992.
Echoroukonline, 3 août 2019
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