C’est une perle de document partagé par le professeur Carlos Ruiz Miguel, président du Centre d’Etudes du Sahara Occidental, de l’Université de Saint-Jacques de Compostèle. Il s’agit de la déclaration faite par le défunt roi du Maroc Hassan II devant les Nations Unies dans laquelle il accepte à célébrer le référendum d’autodétermination au Sahara Occidental et s’engage à respecter son résultat.
« Aujourd’hui, pour la première fois aux Nations Unies, mais pour la énième fois devant l’opinion publique, le Maroc vous dit et vous délcare solennellement par la voix de celui que Dieu a désigné pour présider aux destinées de mon pays, le Maroc vous dit qu’il veut le référendu, ; le Maroc vous dit qu’il est prêt à accorder toutes les facilités à tous les observateurs d’où qu’ils viennent, pour qu’il y ait un cessez-le-feu et pour qu’il y ait une consultation juste, équitable et loyale. Enfin, le Maroc s’engage solennellement à se considérer obligé et tenu par les résultats de ce référendum ».
Le roi actuel n’a pas le courage de prendre des décisions pareils. Il se trouve sous l’emprise d’un entourage aux positions aventurières susceptibles de brûler la région. Telle était l’opinion de l’ancien président sahraoui Mohamed Abdelaziz, selon Brahim Dahane. «En 2007, j’ai rencontré notre ancien président et il m’a dit qu’avec Hassan II, bien qu’il était dur, il était un homme d’État et avec lui un accord pouvait être conclu. Et il a ajouté que l’environnement du nouveau roi n’a pas une idée précise de ce qu’est une guerre et qu’il devient plus difficile de parvenir à un accord », dijo Brahim dans une déclaration faite au journal El País.
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