Algérie : Un partenariat énergétique prometteur

Le marché énergétique algérien reste attractif. Tous les partenaires stratégiques reconnaissent une viabilité que la conjoncture politique difficile n’a aucunement altérée. Tout en opposant un démenti cinglant au scénario du pire, ressassé par les tenants de l’effondrement économique, la place prépondérante de l’Algérie se renforce de jour en jour à la faveur de la consolidation du partenariat international et de la stratégie de diversification énergétique.

Des contrats de grande envergure ont été ainsi conclus avec ses clients traditionnels pour assurer un approvisionnement régulier et à long terme du marché européen. «Aucun désengagement» n’a été enregistré, a précisé le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, affirmant que les projets en cours continuent de fonctionner normalement.

La meilleure preuve de l’efficience du partenariat algéro-européen est traduite par le renouvellement du contrat de livraison de gaz naturel pour une durée de 10 ans entre la Sonatrach et les groupes italiens, l’ENI présente dans la région de Berkine (Hassi Messaoud) et l’Enel (Ente Nazionale per l’Enrgia Electtrica).

Plus à l’Ouest, l’Espagne et le Portugal ont affiché la même volonté de coopération qui ne laisse pas indifférentes la France et la puissance énergétique émergente, les Etats-Unis.

En visite en Algérie, le directeur régional du secteur de l’Energie de l’USTDA pour l’Asie orientale, le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Europe et l’Eurasie, Carl B. Kress, qui s’était rendu à Alger, du 26 au 28 juin dernier, pour y rencontrer notamment les Pdg des groupes Sonatrach et Sonelgaz, a mis en exergue la volonté des Etats-Unis de «nouer des partenariats avec des Algériens dans le domaine du développement économique».

La destination Algérie est donc privilégiée par de nombreux responsables d’importants groupes pétroliers, notamment le PDG de Total, intéressé par les projets onshore, offshore, les énergies renouvelables et la pétrochimie, et le PDG de la compagnie espagnole Naturgy.

Cette consolidation des parts de marché est une «bonne nouvelle», note l’expert algérien Mekidèche appelant à un élargissement du partenariat à l’échelle asiatique et africaine. L’Indonésie a déjà pris option pour intégrer le marché énergétique algérien aux perspectives prometteuses.

Horizons, 16 jui 2019

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