Groupe Total : La France paye ses méfaits au Sahara Occidental

Nouvelles tensions en vue entre Alger et Paris. « L’Algérie empêchera le groupe pétrolier Total d’acquérir les actifs algériens appartenant à l’américain Anadarko », a déclaré le 26 mai le ministre algérien de l’Energie, Mohamed Arkab, cité par l’APS.

Cela ressemble à une riposte algérienne à l’arrogance de l’Ellysée dans la question du Sahara Occidental et son obsession de maintenir le statu quo dans ce territoire classé non autonome par les Nations Unies.

A l’Hexagone, les responsables ne cachent pas leur amertume suite à la décision d’Alger de freiner la gourmandise des entreprises françaises. Apparemment, Paris le beurre et l’argent du beurre. Les matons de la françafrique cherchent le businee avec l’Algérie tout en maintenant leur appui inconditionnel au régime médiéval de la pédophilie et le tourisme sexuel ainsi que sa politique de répression et assassinat pratiquée au Sahara Occidental depuis plus de 43 ans.

Certaines opinions françaises soutiennent que les raisons de ce « blocage » sont « très politiques ». Un argument très plausible qui s’explique par la déception des autorités algériennes vis-à-vis de la politique coloniale de la France au Maghreb qui, au nom des intérêts géopolitiques, est prête à enflammer la région quitte à asoutenir son protégé alaouite.

Au lieu de regarder vers la situation interne de l’Algérie, les autorités françaises feraient mieux de chercher les raisons de la crise dans la démission de Horst Köhler et la fâcheuse manie de Paris à provoquer les algériens.

La société Total est un des premiers effects collatéraux du soutien de la France au Maroc au détriement de la légalité internationale. D’autres effets suivront, dont la fin de la monarchie alaouite. Parce que la détermination des sahraouis est resté intacte et leur slogan pérénne est : No Pasarán! Même pas avec le soutien américain!

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