Les pratiques despotiques du successeur du roi le plus sanguinaire de l’histoire du Maroc n’ont pas changé d’un iota. Au contraire, elles ont dopé, développées et « améliorer » en vue de poursuivre la politique du bâton avec des nouvelles méthodes.
Cependant, ces pratiques commencent à fissurer l’image du roi Mohammed VI à l’étranger ainsi que celle de son pays.
Après le cycle de violence suivi par le Makhzen dans les régions du Rif, Jerada, Zagora et Ifni, l’Europe commence lentement à découvrir le véritable visage de la monarchie marocaine.
En pointe de la dynamique européenne de solidarité avec le peuple marocain, nous trouvons les Pays Bas dont les responsables n’hésitent pas à réprimander les autorités de répression marocaines et protester contre la situation imposée à la population rifaine et aux activistes pacifiaues rifains dont certains ont écopé de 20 ans de prison pour la simple raison de revendiquer une clinique oncologiques et une université à Al Hoceima. D’ailleurs, le ministre hollandais des affaires étrangères n’a pas hésité à alerter le gouvernement de son pays sur ces atteintes graves aux droits de l’homme au Maroc, étayées par un long rapport rédigé par les services de ce ministre.
En réaction, le gouvernement marocain aux ordres du roi et sur instructions de l’homme fort du régime, le conseiller royal Fouad Ali Al Himma, convoqua l’ambassadeur hollandais en poste à Rabat, au ministère marocain des Affaires étrangères.
Les Pays Bas est un Etat de droit et n’a pas vocation à se plier devant le chantage du Makhzen et ce dernier est très en colère avec Amsterdam après le refus de la justice hollandaise de livrer le citoyen néerlando-marocain Said Chaou, un ancien député parlementaire reclamé par Rabat en vue de lui faire payer ses accointances avec le mouvement républicain marocain.
Les hollandais n’ont pas hésité à rappeler que l’extradition vers le Maroc est illégale en raison des tortures pratiquées par les services de police dans le royaume de Mohammed VI. Les autorités hollandaises sont conscients du fait que les véritables traficants de drogue se trouvent au palais royal tel que dénoncé par les câbles américains de Wikileaks.
L’image forgée du régime forgée par les médias français commence à se fissurer lentement mais sûrement. Le reste n’est plus qu’une question de temps, même si l’Elysée continue d’être l’un des soutiens les plus fidèles de la répression au Maroc. Cependant, les autorités françaises se verront obligées à affronter la position de leur société civile de plus en plus critique avec Rabat.
L’élite française est inateignable. Ses intérêts sont trop enracinés dans l’économie du Maroc et le Makhzen possède des cartes de pression liées à leurs pratiques de loisirs peu orthodoxes à La Mamounia.
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