Ali Benflis a réagi jeudi à l’appel au dialogue défendu par le chef d’état-major de l’Armée Ahmed Gaid Salah, en vue de dépasser l’impasse politique actuelle.
« Le dialogue constitue l’essence de toute action politique responsable et constructive. Il est, aussi et surtout, l’instrument devant être toujours privilégié dans le règlement des crises. », écrit Ali Benflis.
« Face à la crise exceptionnellement grave que connait notre pays, cette conviction est partagée par tous et nul ne doute de sa nécessité impérieuse et urgente. », insiste le président de Talaie El Hourriet pour qui « tout l’enjeu du moment est de permettre au dialogue de s’enclencher en réunissant les conditions les plus favorables à son bon déroulement et à son succès.
La situation actuelle du pays est marquée par une crise politique , constitutionnelle et institutionnelle, décrit encore Benflis dans sa déclaration. Mais il y a plus grave pour lui : « il se heurte actuellement à une impasse totale qui se dresse sur le chemin du règlement de cette crise. »
Du coup, la priorité de l’heure à ses yeux « est donc surmonter cette impasse pour ouvrir la voie à une entente sur le contenu d’un tel règlement. »Cette impasse, explique Benflis est identifiée :« Elle est la résultante d’une divergence profonde entre le processus actuellement conduit dans le cadre strict, intégral et exclusif de l’article 102 de la Constitution et les demandes légitimes de la révolution démocratique pacifique en marche dans notre pays. »
Il s’agit donc pour lui « de travailler au dépassement de cette divergence. », estimant que « Tout dialogue véritablement orienté vers la recherche d’un règlement effectif et rapide de la crise actuelle doit impérativement en faire son objet et sa raison d’être. »
« Ce dialogue suppose des interlocuteurs valables et crédibles, un cadre précis et connu ainsi que des objectifs bien identifiés. », conclut le patron de Talaie El Hourriet.
Source : Algérie1
Tags : Algérie, transition, article 102, Gaïd Salah, armée, Ali Benflis,