La crise politique en Algérie n’a aucun impact sur la position du pays dans le conflit au Sahara occidental. Telle est la position d’un membre de la direction et responsable des relations extérieures du Front Polisario.
Mhamed Khadad, membre de la direction et responsable des relations extérieures du Front Polisario, a livré son point de vue sur la crise politique qui sévit actuellement en Algérie et ses possibles répercussions sur la position du pays sur la question du Sahara occidental.
«La situation en Algérie est une question strictement interne qui concerne l’État et le peuple algériens avant tout», a-t-il déclaré, avant de confier: «Nous souhaitons dans ce cadre la paix, la sécurité, la stabilité et le succès pour le peuple algérien».Le responsable estime que la position d’Alger sur le Sahara occidental devrait «rester la même» car elle découle d’«une question de principe».
«En ce qui concerne le soutien de l’Algérie à la cause du peuple du Sahara occidental, il n’y a ni réticence ni hésitation dans la position algérienne, qui est une position de principe envers toutes les luttes de décolonisation et d’autodétermination dans le monde», a affirmé Mhamed Khadad.
Le 2 avril, sur fond du mouvement de contestation populaire qui touche l’Algérie depuis le 22 février, le Président algérien Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, a mis fin à son mandat présidentiel. Suite à cette démission, le Parlement algérien a entériné la vacance définitive du poste de Président de la République et désigné le Président du sénat, Abdelkader Bensalah, comme chef d’État par intérim pour une durée de 90 jours. Durant cette période, ce dernier doit s’atteler à l’organisation d’une élection présidentielle à laquelle il n’aura pas le droit d’être candidat.
News Front, 15 avr 2019
Tags : Algérie, transition, article 102, Sahara Occidental, Maroc,