Algérie : Et maintenant M. Bouteflika ?

Pays de contrastes. Pays des impossibles devenus possibles. Pays de l’espoir réarmé. L’Algérie, terre de feu, de rocailles et de sables est en train de donner la plus belle leçon de sa viabilité à ceux qui la regardent.

Après 20 d’euthanasie bouteflikienne, l’Algérie se remet en marche. Enfin ! Des lointains villages abandonnés jusqu’aux villes les plus denses, les Algériens se sont donné la main et la voix pour crier leur refus de l’abdication devant la méprisante perspective d’une présidentielle à vie de Bouteflika.

Incorrigible menteur, perfide et usurpateur en diable, le président Bouteflika aura passé son règne à tromper les Algériens. A dresser les uns contre les autres. A faire haïr cette terre à ses meilleurs enfants. A piller ses plus belles richesses, à offrir même outardes et gazelles à ses coquins moyens-orientaux, à réserver les meilleurs marchés publics aux Haddad, Kouninef and co…

Mais on ne peut pas tromper tout le temps tout un peuple, pour paraphraser un président américain

Une flamme est née des cendres laissées par le règne pourri de Bouteflika et ses courtisans. Une flamme d’espoir symbolisée par ces millions de voix mêlées dans le fracas d’une colère populaire contenue

C’est le retour de l’histoire. L’homme qui est entré à Alger un certain mois d’août 1962 sur un char de l’armée de l’extérieur est aujourd’hui éconduit comme un malpropre par le peuple. Pire, il risque de sortir par un trou de souris.

Quatre dates, quatre référendums successifs pour renvoyer les Bouteflika et leurs obligés à leurs bases œuvres et à leurs viles manœuvres.

Leur mépris sans fond du peuple a fini par avoir raison d’eux. 20 ans de mensonges

Pays de contrastes. Pays des impossibles devenus possibles. Pays de l’espoir réarmé. L’Algérie, terre de feu, de rocailles et de sables est en train de donner la plus belle leçon de sa viabilité à ceux qui la regardent.

Après 20 d’euthanasie bouteflikienne, l’Algérie se remet en marche. Enfin ! Des lointains villages abandonnés jusqu’aux villes les plus denses, les Algériens se sont donné la main et la voix pour crier leur refus de l’abdication devant la méprisante perspective d’une présidentielle à vie de Bouteflika.

Incorrigible menteur, perfide et usurpateur en diable, le président Bouteflika aura passé son règne à tromper les Algériens. A dresser les uns contre les autres. A faire haïr cette terre à ses meilleurs enfants. A piller ses plus belles richesses, à offrir même outardes et gazelles à ses coquins moyens-orientaux, à réserver les meilleurs marchés publics aux Haddad, Kouninef and co…

Mais on ne peut pas tromper tout le temps tout un peuple, pour paraphraser un président américain

Une flamme est née des cendres laissées par le règne pourri de Bouteflika et ses courtisans. Une flamme d’espoir symbolisée par ces millions de voix mêlées dans le fracas d’une colère populaire contenue

C’est le retour de l’histoire. L’homme qui est entré à Alger un certain mois d’août 1962 sur un char de l’armée de l’extérieur est aujourd’hui éconduit comme un malpropre par le peuple. Pire, il risque de sortir par un trou de souris.

Quatre dates, quatre référendums successifs pour renvoyer les Bouteflika et leurs obligés à leurs bases œuvres et à leurs viles manœuvres.

Leur mépris sans fond du peuple a fini par avoir raison d’eux. 20 ans de mensonges les plus éhontés sont démontés impitoyablement par ce même peuple méprisé.

Quelle avanie ! L’homme qui se rêvait d’être un nobélisable, un Nelson Mandela, se réveille en Ceausescu, un autocrate honni par le peuple. Plus de 25 millions d’Algériens ont marché contre lui et sa bande ! Un moment révolutionnaire unique dans l’histoire.

La cinglante 4e leçon donnée, vendredi 15 mars, au clan au pouvoir devrait donner à réfléchir. Les premiers de combines essayent encore de tirer les ficelles. Ils tentent vainement de retourner l’opinion. Mais ces glapissements des derniers obligés de la clique n’y changeront rien. Car ces quatre dates ont valeur de référendum implacable. L’horizon est derrière eux.

Ne leur reste qu’à trouver la porte de sortie.

Auteur

Hamid Arab

Le Matin d’Algérie

Tags : Algérie, Présidentielles 2019, Bouteflika,