Sur le front de la guerre au Moyen-Orient, la Syrie est sur la voie de la victoire. Tout n’est certes pas tranché, mais l’horreur est derrière les Syriens, dont des centaines de milliers retournent chez-eux. Ils auront été les principales victimes d’un conflit qui a tout l’air d’être un épisode de la troisième guerre mondiale.
Ces propos trouvent leur justification dans chaque bataille urbaine. Les villes frontalières avec le Liban, la Turquie, l’Irak et au cœur des provinces de ce qui fut l’un des plus beaux pays de la région, ont été au centre d’une guerre par procuration entre plusieurs forces agissantes dans la région et dans le monde.
La Syrie avait certainement un intérêt stratégique pour les belligérants directs dans le conflit. Le monde entier avait, durant plusieurs années, les yeux rivés sur ce petit pays du Proche-Orient qui concentre, à son corps défendant, toutes les convoitises des plus grands acteurs politiques de la planète. Cette «spécificité» a créé des situations très bizarres que rien ne peut justifier, sauf peut-être les intérêts étroits du sionisme international.
Il faut savoir en effet, que l’armée syrienne qui est «laïque», s’est battue aux côtés de combattants libanais du Hizb Allah et des Iraniens contre les éléments du Front Nosra qui se revendiquent comme islamistes. Cette contradiction pourrait peut-être s’expliquer par les alliances syro-Hizb Allah antécédentes à l’émergence du groupe islamiste proche d’El Qaïda et qui regroupe en son sein des islamistes du monde entier.
Mais ce qui a étonné tous les observateurs, c’était les réactions «incendiaires» des Etats-Unis et de la France contre l’armée syrienne et ces alliés islamistes. Les Occidentaux ont ouvertement soutenu les hordes terroristes islamistes en Syrie. Ces derniers avaient même reçu des équipements fournis par l’Etat d’Israël.
En fait, la configuration de la guerre en Syrie montre clairement que les discours sur les droits de l’homme, la lutte antiterroriste ou encore l’anti-sionisme des islamistes fondent comme neige au soleil devant l’impératif sauvetage d’Israël. Disons-le clairement, le seul bénéficiaire de l’affaiblissement des pays arabes, est immanquablement l’Etat hébreux.