La Mauritanie opte officiellement pour l’importation des véhicules algériens

Le conseil d’affaires algéro-mauritanien se tiendra, ce dimanche, à Alger pour débattre des dossiers de partenariat entre les deux pays, sachant que des hommes d’affaires mauritaniens ont officiellement exprimé leur volonté d’importer des véhicules fabriqués dans les usines de montages installées en Algérie.

En effet, une importante délégation d’hommes d’affaires mauritaniens activant dans divers secteurs est attendue à Alger à partir de ce dimanche. Il sera, à ce titre, question de discuter des entraves constatées au passage frontalier entre les deux pays ouvert il y a, rappelons-le, quatre mois.

La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) a affirmé dans un post publié sur son site électronique que “Dans le cadre de la continuité des événements économiques organisés en Mauritanie et suite à l’ouverture du passage frontalier terrestre avec ce pays et les recommandations issues de la 2eme session du Conseil d’hommes d’affaires algéro-mauritanien, une importante délégation d’hommes d’affaires mauritaniens séjournera à Alger du 23 au 26 février 2019″.

“A cette occasion, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie organise un forum d’affaires algéro-mauritanien le 24 février 2019 à partir de 09h.30 à Dar El Djazair, sise à la SAFEX aux pins maritimes, Alger”, a ajouté la même source, insistant que “Ce forum d’affaires constitue une véritable opportunité pour les hommes d’affaires algériens souhaitant conquérir le marché mauritanien et celui des pays voisins et développer des relations partenariales et d’investissement avec leurs homologues mauritaniens”.

Après l’ouverture du passage frontalier terrestre entre l’Algérie et la Mauritanie ayant pour but la facilitation d’exportation de produits algériens vers ce pays voisin, des investisseurs algériens se sont dit étonnés quant aux frais de transport jugés exorbitants via ce poste frontalier.

Cette situation s’explique, de l’avis des acteurs agissant dans ce domaine, par la hausse des prix de carburants, notamment le mazout dont le prix avoisine dans certaines stations-services les 200 dinars le litre.

A cet effet, des exportateurs ont tenu à interpeller aussi bien le ministre du Commerce, Saïd Djellab et le directeur du Commerce de la wilaya de Tindouf.

Echourouk Online