Par Mohamed Abdoun
Bien plus que tous les pays européens réunis, la France adopte une posture de soumission absolue envers le puissant lobby sioniste mondiale. Au reste, il s’agit de la seule question qui y fait l’unanimité, ce qui parait surréaliste dans une démocratie séculaire d’une part, et concernant un sujet aussi peu défendable de l’autre. Les rares, très rares, voix dissonantes sont accusées des pires maux qui soient, qualifiées de pestiférées, placées en quarantaine, isolées, condamnées, et vouées à un mort certaine.
Dieudonné, pour ne citer qu’un exemple parmi d’autres, en est une parfaite incarnation. Voilà pourquoi c’est tout l’Hexagone, presse, gouvernement et Politiques compris, qui vient de se soulever, et de décider de manifester partout, à propos de l’agression dont a été victime Alain Finkielkraut.
Aucune raison, en effet, ne devait justifier un pareil » soulèvement populaire « . Outre le fait qu’il s’agit d’un fait anodin et isolé, force est de souligner également que le concerné est un concentré de haine, de racisme, de monstruosité.
Alain Finkielkraut, en effet, n’aurait rien à envier aux pires nazis de la période hitlérienne. Les exemples liés à ses sorties de route, si je puis dire, sont légions. Mais, n’est-ce pas, on pardonne tout à un juif, même s’il est enclin à commettre sa propre choah si d’aventure il en avait un jour le pouvoir et les moyens.
Ce qui se passe en Palestine permet, au reste, de prendre la pleine mesure de la complicité de la planète entière avec les crimes raciaux et ethniques commis par les juifs contre le peuple arabe et musulman.
Alain Finkielkraut, fort de son impunité, et profitant de cette incident -que je subodore fabriqué de toutes pièces, histoire de décrédibiliser le mouvement des gilets jaunes- en a profité, non pas seulement pour revenir sur les devants de la scène médiatico-politique écumant les plateau télés de toute la France, mais aussi et surtout en mettant à nue sa véritable nature. «
Le plus virulent, celui qui m’a dit ‘rentre à Tel-Aviv’, a dit aussi ‘la France est à nous’ et ce n’était pas un petit Blanc. « C’était très vraisemblablement un salafiste, il en avait l’allure, la barbe. Et d’ailleurs, il m’a dit : ‘Dieu va te punir’. C’est lui d’ailleurs je crois que les policiers ont identifié « .
Pareils propos racistes et antimusulmans n’ont aucune réaction hostile, car tenus par un pauvre juif persécuté. En revanche, le parquet général s’est autosaisi en ouvrant » une enquête pour injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion « .
Cette façon d’appliquer une politique de deux poids et deux mesures, pleinement et consciemment assumée, n’a d’égal que la cynisme de ce juif au nom imprononçable, prêt à » fraterniser » avec les anciens vichystes, seuls et véritables ennemis des juifs, et incarnés par les Le Pen et le Rassemblement National, rien que pour intensifier sa guerre -la seule qui vaille le coup à ses yeux- contre les arabes et les musulmans.
« Quelque chose me gêne dans la mobilisation de demain [mardi 19 février], car il y a eu une croix gammée sur le portrait de Simone Veil, il y a eu le mot Juden [inscrit sur un commerce à Paris]. On y revient, on se mobilise contre, si j’ose dire, le bon vieil antisémitisme, celui qu’on aime détester, or ce n’est pas lui qui était à l’œuvre contre moi en tout cas. Est-ce que c’est lui [ce bon vieil antisémitisme] qui est à l’œuvre de manière générale en France ? Je ne le crois pas « .
Il y a lieu, au vrai, de quoi » radicaliser » les plus modérés d’entre les militants en faveur des causes justes et nobles de la planète, à commencer par la cause palestinienne ! M. A
La Tribune des Lecteurs