Agression à Paris de militant-e-s marocain.e.s des droits humains par des nervis de Mohammed VI : Les autorités françaises doivent engager des poursuites et convoquer l’ambassadeur du Maroc (PCF)
Une violente agression d’un commando d’une quinzaine d’individus, aux ordres du pouvoir marocain, a interrompu le 15 février 2019 une conférence-débat de l’Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM) sur le thème de la liberté de la presse à Paris.
Ces méthodes barbouzardes d’insultes, d’agressions physiques sur les participants et de dégradation de biens visent à faire taire les démocrates qui dénoncent les intimidations, l’exil forcé, les arrestations et les condamnations de journalistes. Dans le classement mondial de la liberté de la presse, le Maroc se situe à la 135e place sur 180 !
Cette attaque préméditée ne devrait pas demeurer sans suite judiciaire et l’ambassadeur du Maroc, dont la responsabilité est directement engagée, doit être convoqué par les autorités françaises pour entrave à la liberté de réunion et d’expression.
Le Parti communiste français (PCF) exprime sa solidarité avec l’ASDHOM et avec tous les journalistes libres du Maroc qui, avec un immense courage, dévoilent la corruption, l’affairisme, les turpitudes du pouvoir, les atteintes aux droits humains, la répression du Rif ou l’occupation du Sahara occidental.
Parti communiste français,
Paris, le 18 février 2019
Source: PCF.FR