Au Maroc, le métier de journaliste est devenu une activité à haut risque, pris en tenaille entre un cadre législatif restrictif et les entraves à l’exercice d’un journalisme de terrain. Les journalistes ont du mal à assurer une information indépendante, plurielle et libre. Ils subissent des pressions et risquent la prison ferme dès lors que leurs enquêtes dérangent les autorités. Certains sont emprisonnés, d’autres se sont exilés.
L’ASDHOM (Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc) qui s’inquiète de la situation de la liberté d’expression en général et de la liberté de la presse en particulier, a organisé le vendredi 15/02/19 à Paris une conférence-débat pour informer l’opinion nationale et internationale de cette situation avec :
- Khadija Ryadi : Ancienne Présidente de l’AMDH – Maroc
- Hicham Mansouri : Journaliste condamné et poursuivi avec 7 autres journalistes
- Rosa Moussaoui : Journaliste à l’Humanité
Des excités, dirigés par la députée marocaine de l’USFP, Rihab Hanane, se sont donnés rendez-vous au lieu de la conférence en vue de la faire avorter.
Avec une violence inouïe, ils ont tout fait pour saboter la conférence avant de quitter les lieux. Une pratique que le Makhzen peut se permettre en France, le pays allié de la répression et l’injustice.
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