On a souvent tendance à attribuer la responsabilité de nos éches aux autres, alors que le problème vient de nous.
Les dirigeants italiens ont contraint un servant de la Françafrique à sortir du trou où il se cachait. Dans une interview accordée à la chaîne allemande DW, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, questionné sur le Franc CFA a déclaré : « Nous avons une stabilité que beaucoup nous envient. Entre la stabilité et l’instabilité, je choisis la stabilité ».
De quelle stabilité parle-t-il ? Celle qui a conduit à l’intervention des forces françaises pour le garder sur son fauteuil ? Ou celle qui a fait que la grande majorité du peuple malien vive dans la misère absolue malgré ses gisements d’or et d’uranium?
Une déclaration qui fait part du mépris que ce bonhomme exprime envers les siens. Un de ses concitoyens lui a répondu dans un commentaire : « Lol… quelle stabilité… Un pays qui gère sa monnaie est un pays souverain. Actuellement les coûts du CFA sont trop élevés rendant les exportations plus chers.. Qui va investir dans un marché qui ne pourrait pas exporter parce qu’il est cher… Sur un autre point, Mr le President, en ayant une monnaie souveraine vous serez en mesure d’amasser toutes les réserves en or dans le but de changer les cours des marchés mondiaux. L’afrique Francophone dans son ensemble a besoin de reconquérir sa souveraineté ».
Boubacar Keïta et ses semblables sont les véritables négriers de l’Afrique.