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A l’instar de celle de son allié, le Maroc, la presse française est assujetie à la volonté du pouvoir.
Grâce au hacker Chris Coleman, nous avons dévouvert le secret qui se trouve derrière cette presse toujours prête à vanter les « progrès » du royaume alaouite. Nous avons vu comment Mourad El Rhoul, le chef du cabinet de Yassine Mansouri, le directeur général de la DGED, le service d’espionnage marocain, s’occupait personnellement des réservations pour la famille de Vincent Hervouet et d’autres journalistes et personnalités françaises arrivés au Maroc pour être gâtés et achetés par ce qui a été connu sous le nom de « diplomatie de La Mamounia », le célèbre hôtel où les amis du Maroc pouvaient se permettre ce qui leur était interdit en France.
Certes, le lien d’alliance entre Paris et Rabat est un fait indéniable, mais il l’est aussi que les services secrets marocains détiennent des preuves matérielles contre tous ceux qui ont profité de « l’hospitalité » marocaine. Ce qui fait que certains journalistes écrivent sous la contrainte du chantage.
Comme au Maroc, les médias qui osent sortir de l’engrenage du pouvoir risquent d’être ciblés financièrement. Ils seront dépourvus des recettes de la publicité ainsi que de leur part du financement officiel destiné à la presse.
Ce sont ceux-là même qui font de l’Algérie la cible sur laquelle ils n’hésitent pas à verser tout leur poison. Pour réaliser leurs phantasmes, ils sautent sur la première occasion. Il paraît qu’ils en ont trouvé une dans l’annonce de candidature de président Abdelaziz Bouteflika.
Il est évident que l’animosité marocaine envers l’Algérie est partagée par les locataires de l’Elysée. Cela durera tant qu’Alger refusera de se soumettre à la volonté de Paris. Le soutien de la France au Maroc dans le conflit du Sahara Occidental est justifié par cette animosité envers l’esprit anticolonialiste et libérateur qui caractérise la lutte de l’Algérie et celle du peuple sahraoui. Une lutte contre toutes les formes de colonialisme et d’occupation illegale et qui a le privilège d’être sur la même longueur d’onde que la légalité internationale.
Aujourd’hui, autant le Maroc que la France se trouvent dans une mauvaise passe. Les agissement de Rabat en vue de garder son contrôle des ressources du Sahara Occidental frôlent l’hystérie. Ses relations sont déteriorées même avec ses soutiens traditionnels, les monarchie pétrolières du Golfe.
La France, elle, a été mise à nu par les dirigeants italiens et la question de la Françafrique revient avec force à l’agenda africaine, notamment après la libération du président Laurent Gbagbo.
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