Commission d’enquête parlementaire créée pour examiner la situation de certaines prisons du Maroc

vendredi 08 février 2019

alaoual.com

Une commission d’enquête parlementaire a été créée pour examiner la situation de certaines prisons du Maroc,

La présentation de son rapport : mars 2019. Il sera déposé au Bureau de la Chambre des représentants,

Date de début de mission : 14 janvier 2019

Date de fin de mission : la semaine écoulée

Cette commission d’investigation est issue de la chambre des représentants, elle regroupe des députés de 8 partis politiques représentés au parlement marocain

Objectif : s’assurer sur place de cette situation en élaborant un rapport au sujet de cette mission
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Quelques échos selon alaoual.com

La plupart des entretiens de la commission qui ont eu lieu avec les prisonniers à la prison de Moul El Bergui à Safi, à Okacha à Casablanca et à Toulal à Meknès ont été consacrées à des questions liées aux conditions de détention : l’attente prolongée de la présentation du médecin,( Le nombre de la population carcérale au Maroc est estimée à 84 000, un nombre élevé comparé au petit nombre d’établissements pénitentiaires), le problème de la détention provisoire

La commission s’était réunie dans le cadre de l’exercice de ses fonctions avec les détenus du mouvement rifain, avait écouté pendant plus d’une heure et demie et avait conclu que leur détention était conforme aux normes en matière de respect des droits humains

« Les détenus d’Al Hoceima jouissent de leurs droits dans le cadre de la loi, la preuve que certains d’entre eux sont inscrits dans des universités et suivent normalement leurs études. Lors de nos entretiens, ils ont évoqué le parcours, de leurs dossiers, et de la situation dans le RIF, et ils ont fait porter la responsabilité de la situation aux partis politiques  » explique un communiqué.

La Commission avait parlé à N. Zefzafi et concluait qu’il était en bonne santé et jouissait des soins médicaux appropriés.

La Commission a vu un enregistrement vidéo montrant Zefzafi manifestait de manière violente « . Avant de s’entretenir avec la présidente du Conseil national des droits de l’homme, Amina Bouayach, sur le fond du sujet, qui a confirmé, qu’un « médecin légiste a examiné Nasser Zefzafi et n’a pas prouvé qu’il souffrait d’une situation sanitaire en crise, contrairement à ce qui a été véhiculé.

Dans le cadre de son mandat, la Commission parlementaire avait traité tous les détenus visités, au motif qu’ils n’étaient que des détenus de droit commun, indépendamment du contexte de leur procès ou de leurs accusations.

Source: Rachid Oufkir

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