Les fonctionnaires de la DGED ont bien noté les remarques du Département d’Etat américain au sujet de la nécessité de respecter les droits de l’homme et la liberté d’expression, mais ils n’ont jamais eu l’intention de les appliquer au Maroc.
Aujourd’hui, acculées, les autorités marocaines font semblant de s’aligner avec les USA sur la question de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, ce qui a laissé lieu à une crise diplomatique. Mais les saoudiens ne sont pas plus diplomates que les marocains. Ils ont vite réagi là où ça fait mail: la question du Sahara Occidental. »Qui tue par l’épée, périra par l’épée », dixit l’adage.
Note d’information
Egypte – Etats-Unis
Suite à l’arrestation en Egypte de militants qui manifestaient en faveur des réformes politiques, le porte-parole du Département d’Etat Américain a fait la déclaration suivante :
« Nous sommes profondément préoccupés par les arrestation en Egypte sous le couvert des lois d’urgence. Le gouvernement égyptien doit respecter le droit des citoyens à exprimer leurs opinions politiques pacifiquement et les libertés individuelles. Les Etats-Unis estiment que tout individu doit pouvoir jouir des libertés consacrées dans la déclaration universelle des droits de l’Homme.
Le peuple égyptien doit pouvoir participer au processus politique et déterminer in fine qui dirigera et qui gagnera les prochaines élections en Egypte ».
8 avril 2010