Françafrique : Quand le président américain s’adressait aux africains

Le leader du mouvement italien M5S, Luigi Di Maio, n’est pas le premier dirigeant à dénoncer la Françafrique et le pillage des ressources africaines par la France.

Au mois de mars 2018, le président américain s’est adressé aux africains pour rappeler les agissements de la France en Afrique et jeter la faute aux africains-mêmes qui refusent de se lever contre les pratiques coloniales et esclavagistes de l’Elysée.

« Je n’ai pas besoin de vous harceler comme les présidents français le font disant que la France-afrique est terminée , pourtant ils continuent à vous envoyer les faux touristes qui vous espionnent et reviennent leurs dire comment il faut vous recoloniser », a-t-il déclaré.

Il s’est demandé si on peut considéré comme un être humain quelqu’un qui, « après 50 ans d’indépendance » :

-n’a pas réussi à construire les infrastructures nécessaires pour sa population

– assis sur lsur l’or, le diamant, le pétrole, le manganèse, l’uranium… et son peuple crève de faim

– pour rester au pouvoir, n’hésite pas à dépenser l’argent du pays dans l’achat d’armes pour tuer ses propres concitoyens

– dont le seul projet social est de rester au pouvoir à vie.

Il se demande si les dirigeants africains traitent leurs propres citoyens comme des gibiers, qui va à respecter ces derniers?

Il conclue sa déclaration en conseillant aux africains de penser à eux-mêmes et à leur moralité et se poser la question de si c’est cela le genre d’avenir qu’ils veulent transmettre à leurs futures générations.

« Les dirigeants africains ne pensent-ils pas que c’est le bon moment pour démissionner pour une nouvelle génération qui s’occupera des affaires de leur pays? », s’interroge-t-il.

Des propos durs, mais réels. Ne dit-on pas que la vérité est toujours amère ? Donald Trump n’a dit que la vérité à ceux qui préfèrent s’appeler Vincent, Laurent, Félix…au lieu de Mamadou, Traoré, Sidibé….Ceux qui ont la France dans le sang ainsi que cette fâcheuse habitude de la servir au détriment des intërêts de leurs peuples.

Alors, les peuples africains auront-ils le courage de se soulever contre la France ? Il faudra poser la question au président du Sénégal, Macky Sall, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, de la Centrafrique Faustin Touadéra et le président infirme du Gabon, Ali Bongo.