Dans une déclaration récente relayée par l’agence italienne ANSA, le Vice-Premier Ministre italien Luigi Di Maio a affirmé que « toutes les revendications des gilets jaunes sont dans le contrat du gouvernement ». Macron est nerveux, le pays lui échappe », a-t-il ajouté.
Questionné par la radio Unomattina sur les Gilets Jaunes, Di Maio a souligné que le Mouvement 5 Etoiles partage avec eux leurs revendications. « Nous avons rencontré quelques représentants – a-t-il dit – je revendique le droit de pouvoir dialoguer avec toutes les forces politiques européennes, nous voulons créer un groupe en Europe que ne soit ni à droite ni à gauche », a-t-il dit.
C’est la déclaration qui a mis fin à la patience des locataires de l’Elysée. Ils ont fait recours à une mesure que la France n’a pas usé depuis 1940 : appeler leur ambassadeur à Rome pour « des consultations ».
C’est ce qu’annonce une note très sévère du Quai d’Orsay qui parle d' »attaques sans précédent depuis la fin de la guerre et sans fondement » et de « déclarations outrancières » du gouvernement italien. « Être en désaccord est une chose, exploiter les relations à des fins électorales en est une autre « , précise un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.
La France a été touchée dans deux points névralgiques: le Franc CFA et la révolte des Gilets Jaunes.