Le journal l’Humanité vit des moments difficiles car malheureusement l’argent demeure le nerf de la guerre.
Et c’est encore plus vrai quand on se place dans le camp de la défense des libertés, de la démocratie, de la justice sociale et de la solidarité internationale.
En matière de solidarité internationale, nous le lisons ces jours ci au Venezuela, sur la manipulation de Trump, se basant sur une oligarchie locale réactionnaire et des honteuses diplomatie européenne et corrompue latino américaine,
En tant que marocains, l’humanité a été et est toujours la voix des persécutés du RIF et des Hirak de JERADA, Zagora…
Le journal a toujours été du côté du peuple Rifain d’abord contre la guerre impérialiste franco espagnole de 1921 à 1926, et particulièrement lors de la guerre chimique contre Abdelkrim Khattabi et sa valeureuse armée qui a donné une leçon au monde, en 1958 et le gazage au Napalm par l’armée royale dirigée à l’époque par Hassan 2 et enfin lors de tous les soulèvements populaires qui ont secoué cette région depuis 60 ans. (La guerre du Rif / P. Sémard, 1926 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65443083)
L’HUMANITÉ A ÉTÉ TOUJOURS PRÉSENTE DANS CE COMBAT.
La couverture de la candidature du leader du Hirak Rifain, Nasser Zefzafi, pour l’obtention du prix Sakharov du parlement européen, est digne de grands médias de presse écrite.
Une information indépendante coûte de l’argent. Sans un financement pérenne, constituant la pierre angulaire des sociétés démocratiques contre l’extrémisme de droite et une lutte efficace contre la corruption des élites, la démocratie et la liberté d’expression vacillent.
Dans une époque marquée par la prolifération des fausses nouvelles (fake news) et des discours de haine, il est plus important que jamais que L’HUMANITÉ continue à faire entendre la voix de millions de salariés, chômeurs et précaires et de peuples victimes des violences du libéralisme ou du despotisme avec une source d’information indépendante et digne de confiance.
Cet organe est accessible à tous que nous soyons membre du PCF, de ses organisations de jeunesse ou pas.
Mohamed Bentahar, 27 janvier 2019