Le tribunal de la cour d’assises de l’Essonne, à Évry, a ouvert la semaine dernière le procès d’un Algérien pour meurtre sur sa conjointe commis durant l’été 2015.
L’affaire remonte au 17 août 2015, où le prévenu répondant au nom de « Khemissi » avait assené 30 coups de hache à sa femme dans leur appartement d’Évry à Paris, en présence de quatre des cinq filles du couple âgées de 6 à 17 ans ainsi que deux bébés qu’elles gardaient, dans l’appartement au moment du crime, sachant qu’elles n’auraient pas assisté à la scène.
En arrivant dans cet appartement, les pompiers et les policiers étaient horrifiés par la scène. Le coupable leur avait ouvert la porte, les vêtements tachés de sang et sa femme gisait au sol dans une mare de sang.
L’homme âgé de 57 ans, avait reconnu les faits qui lui ont été reprochés durant son procès, ouvert le 28 janvier. L’accusé qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité avait déclaré en début d’audience : « Le 17 août (2015, NDLR), j’ai commis un crime. Ma femme, je l’ai aimée depuis que je l’ai vue le premier jour. Je regrette vraiment ce que j’ai fait ».
Le couple qui s’était marié en Algérie en 1992, avait cinq filles. Arrivés en France en 2002, les relations commencèrent à se dégrader 4 ans plus tard, avec des disputes quotidiennes. L’homme devenait violent et la défunte épouse envisageait le divorce.
Cette violence est également évoquée par les filles du couple, lors du procès, alors que l’accusé s’était présenté à l’audience comme un père « protecteur ».