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Maroc: Pour la DGED, la détérioration des relations Algérie-Mali est une « fenêtre d’opportunité »

Se basant sur des informations rapportées par le journal algérien El Watan, Karim Bouzida juge que les relations entre l’Algérie et le Mali traversent des turbulences.

« Il semble clair, dit-il dans une notre confidentielle destinée à Mourad El Rhoul, le directeur du cabinet de Yassine Mansouri, le patron de la DGED, que les relations entre l’Algérie et le Mali, et plus particulièrement avec le président ATT, rentrent dans un nouveau chapitre de détérioration plus prononcée ».

« Cette détérioration peut constituer une fenêtre d’opportunité dans les relations Maroco-Maliennes », conclue-t-il.

TEXTE DE LA NOTE

Note d’information

Terrorisme : relations Algéro-Maliennes

L’éditorial du journal algérien ELWATAN, du 30 décembre, a été consacré à la question de l’instabilité sécuritaire au Sahel. Titré « La poudrière du Sahel », l’édito critique de manière sévère et acerbe le président Malien Amadou Toumani Touré (ATT).

L’éditorialiste, Hacen Ouali, affirme :

« Qui en est responsable ? Les observateurs les plus avertis n’hésitent pas à faire porter le chapeau au dirigeant de Bamako, Amadou Toumani Touré (ATT). »

« L’Algérie, qui a fourni d’énormes aides à son voisin du sud, semble embarrassée du « choix » prôné par le pouvoir malien. Cette divergence entre les deux pays quant à l’approche à suivre se traduit par l’ajournement non expliqué du sommet qui devrait regrouper les présidents des pays du Sahel. »

« De toute manière, l’Algérie a laissé croire qu’elle ne participerait pas à un sommet où certaines capitales, telle Bamako – pays organisateur – se montrent très complaisantes dans leur « lutte » antiterroriste. »

Observation

Il semble clair que les relations entre l’Algérie et le Mali, et plus particulièrement avec le président ATT, rentrent dans un nouveau chapitre de détérioration plus prononcée.

Cette détérioration peut constituer une fenêtre d’opportunité dans les relations Maroco-Maliennes.

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