La présidentielle du 18 avril commence à s’installer dans le décor politique national. Doucement mais sûrement, la fièvre électorale s’installe dans les Quartiers Généraux des grandes formations politiques. Les partis qui pèsent sur la scène nationale se sont, pour la plupart, exprimés sur cette importante échéance électorale.
Entre ceux qui ont manifesté leur intention de s’y lancer et ceux qui ont choisi le boycott, on commence déjà à démêler les fils. Mais dans tout cela, et quelque soient les intentions des uns et des autres, l’essentiel à retenir c’est l’attachement de l’Algérie au processus démocratique et à la légitimité populaire qui aura à trancher en faveur de tel candidat ou tel autre.
Nonobstant les analyses, supposées éclairées des uns et des autres, et les fetwas de politiques en manque d’inspiration, il faut surtout retenir que le fil du processus démocratique en Algérie n’a pas été rompu. Il n’a pas été rompu, malgré les appels et les scénarios qui ont pollué la scène politique nationale, avant que ne vienne la décision du président de la République de fixer la date de cette importante échéance électorale et de confirmer surtout son attachement à la légalité constitutionnelle et à l’édification d’une vraie démocratie dans notre pays.
Les règles du jeu démocratiques ont été respectées et aucun dé n’a été pipé. Et c’est peut être là, l’essentiel à retenir dans cette Algérie qui ne dévie pas de ses grands choix voulus par le peuple depuis plusieurs décennies déjà.
Maintenant, il reste le terrain et le choix des hommes. Les programmes et les défis qui seront les seuls critères sur lesquels le peuple aura à trancher le 18 avril prochain. Et même si certains croient que l’étroite critique peut être un programme, il n’en demeure pas moins que les Algériens, en ces durs moments de crise économique, ne se laisseront pas « embobiner » par les aventuriers de la politique.
L’enjeu, il faut le dire, est bien trop grand pour que des novices puissent se mêler à une course qui engagera l’avenir du pays et le sort des millions de personnes. L’élan pris par l’Algérie doit être consolidé et les grands choix de développement et de progrès mis en branle doivent être approfondis et sérieusement mis en œuvre car l’heure est grave ne peut tolérer aucune remise à zéro des compteurs. Et cela, le peuple en a bien conscience et il saura trancher le moment venu.
Par Abdelmadjid Blidi