En 2007, le contingent marocain qui opère au sein des forces de maintien de la paix en Côte d’Ivoire a été accusé de viol sur mineurs et interdit de sortie nocturne dans la ville de Bouaké.
Les casques bleus marocains se trouvent derrière un scandale qui a fait beaucoup de bruit à New York et à Abidjan suite à la découverte d’une pratique cruelle et inhumaine : ils ont eu des relations sexuelles avec des fillettes ivoiriennes mineures en échange de produits alimentaires.
L’apparition, deux ans plus tard, d’un texte onusien sur le sujet qui prêche la « tolérance zéro » sur les abus sexuels au sein des missions de paix onusiennes fait des soucis dans les milieux du Makhzen. D’où cette notre de Karim Boyzida.
Note d’alerte
Nations Unies : Politique zéro tolérance contre les abus sexuels
Les Nations Unies viennent de lancer un site http://cdu.unlb.org (Conduct and Discipline Unit) qui regroupe les données agrégées des trois dernières années relatives aux écarts de conduite de la part du personnel de l’ONU. Le site s’intéresse particulièrement aux abus sexuels.
Actuellement le site se contente de rapporter des chiffres agrégés par mission et par nature d’abus. Aucune référence n’est faite aux pays d’origine des personnes accusées de ces actes.
A noter que selon les statistiques publiées sur le site, les deux missions de l’ONU, l’ONUCI (Côte d’Ivoire) et MONUC (RDC), sont les plus concernées par les abus sexuels.
Risque
Il convient de rester vigilant par rapport à l’évolution de cette initiative, qui pourrait être utilisée par des personnes malintentionnées afin de ternir l’image de certains pays qui participent aux missions de maintien de la paix notamment le Maroc.
25-12-2009