Cinq cas de décès à cause du virus H1N1 ont été reconnus par les autorités marocaines dont la communication est minimale en vue de ne pas semer la panique dans le secteur du tourisme.
Le spectre d’une épidémie de la grippe porcine au Maroc se profile dans l’horizon. Le ministre de la Santé, Anas Doukkali, est appelé à se prononcer sur l’affaire aujourd’hui au Conseil des ministres.
A Casablanca, l’alerte a été donnée suite à une plainte par un homme qui a perdu sa femme, âgée de 34 ans, et quelques heures plus tard, même le bébé qui est né avec une césarienne d’urgence. La femme, hospitalisée lundi dernier à l’hôpital universitaire Cheikh Khalifa, était arrivée dans la salle des urgences dans un état grave, avec beaucoup de difficulté à respirer.
Les analyses ont diagnostiqué le virus H1N1 qui affecte principalement les voies respiratoires. Le lendemain de son décès, le ministre de la Santé a rassuré les citoyens en annonçant lors d’une conférence de presse que « l’apparition de la grippe saisonnière de type A, comme celle de la souche H1N1, est conforme à la norme » il a rajouté que « le système national de surveillance épidémiologique enregistre des cas similaires chaque année pendant la saison hivernale « .
La presse locale, le web, et le bouche à oreille ont élèvé le niveau d’alerte; «Al Massae» a fait état d’autres cas d’infection à Rabat et à Casablanca, même dans des écoles privées, et «L’Economiste» fait état de trois cas suspectés dans deux cliniques privées de Fès. Un cas aurait alors également été rapporté à l’hôpital de Marrakech. Hormis le décès de Casablanca, aucun hôpital n’a confirmé le diagnostic.