Les négriers de la France gardent le silence sur le franc CFA

Alors que les autorités italiennes sont montés au créneau pour dénoncer le pillage par l’Elysée des ressources africaines, les dirigeants esclavagistes africains gardent le silence. Motus et bouche cousue !

Ni Macky Sall du Sénégal, ni Alassane Ouattara du Côte d’Ivoire, ni Faustin Touadéra de la RCA, ni le reste des négriers de la Françafrique ne se sont prononcés sur le sujet. Il y a lieu de se demander pourquoi ? Parce qu’ils ne défendent que leurs intérêts personnels quitte à mantenir leur peuple dans la misère et l’ignorance. Il semble que les dirigeants africains n’auront jamais le courage d’affronter la France comme l’a fait Luigi Di Maio.

Le vice-président du conseil italien, a accusé la France « d’appauvrir l’Afrique » et d’aggraver ainsi la crise migratoire. « Si aujourd’hui il y a des gens qui partent, c’est parce que certains pays européens, la France en tête, n’ont jamais cessé de coloniser des dizaines de pays africains », a-t-il expliqué. Des déclarations qui ont débouché lundi sur une crise diplomatique entre Paris et Rome.

Pour rappel, la France, en vue d’imposer cette monnaie, a mené plusieurs coups d’Eats en Afrique. En 1963 : Sylvanus Olympio, premier président élu du Togo, refuse de signer le pacte monétaire avec Paris et établit que le pays battra une monnaie nationale. Trois jours plus tard, Olympio est renversé et assassiné lors d’un « coup d’État » mené par d’anciens soldats de l’armée coloniale française. 1968 : Modiba Keita, premier président de la République du Mali, annonce la sortie du franc Cfa, qu’il considère comme un piège économique mais est immédiatement victime d’un coup d’Etat mené par un ancien légionnaire français.

En 1987 : Thomas Sankara, président du Burkina Faso, est détrôné et tué immédiatement après avoir déclaré la nécessité de se libérer du joug du franc Cfa. Encore une fois : en 2011, le président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a également décidé d’abolir le Cfa en le remplaçant par la Mir, monnaie ivoirienne de résistance. Sarkozy lui a envoyé les forces spéciales françaises qui l’ont arrêté après avoir bombardé le palais présidentiel. Idem pour le défunt leader de la Jamahiriya Libyenne. En 2011, selon des mails confidentiels de l’entourage de Hillary Clinton, Sarkozy a décidé attaquer la Libye suite à la décision de Kadhafi de créer une nouvelle monnaie panafricaine, soutenue par les énormes réserves en or de Tripoli, comme alternative au franc Cfa.

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