par Mamadou Sidiyé
Décidémment, aux yeux des occidentaux, il y a les bonnes et les mauvaises dictatures. A titre d’exemple, l’on peut citer comme bonnes les dictatures africaines soutenues par la France (pays autoproclamé patrie des droits de l’homme) : Djibouti, Gabon, Cameroun, RCI, Egypte, Arabie Saoudite, le Qatar. Parmi les mauvaises: Venezuela, Iran, Chine, Cuba… C’est ainsi que Paris et Washington ont décidé de renverser le président Maduro.
« Le peuple vénézuélien doit pouvoir décider librement de son avenir. Sans élections annoncées d’ici 8 jours, nous serons prêts à reconnaître Juan Guaido comme « Président en charge » du Venezuela pour enclencher un processus politique. Nous y travaillons entre partenaires européens » a déclaré Emmanuel Macron. Un degré d’autorité et de fermeté que les autorités françaises n’ont pas adopté pour régler la crise post électorale au Gabon ou ailleurs en Afrique francophone.
Au Gabon, en 2016 le président Ali Bongo a perdu les élections face à Jean Ping et a procédé à un funeste coup d’état contre ce dernier sans que la France ne bouge le petit doigt pour y remédier malgré que Bongo a procédé à l’assaut meurtrier du Quartier Général du candidat Jean Ping qui se trouve à quelques 500m de la base militaire française.
Cest cela la démocratie à géométrie variable des blancs qui ne pensent qu’aux ressources naturelles des africains. A quand le réveil africain contre cette forfaiture ? Quand est-ce que les africains agiront en hommes libres contre l’esclavage de l’homme occidental ? Croient-ils encore à ses mensonges sur la démocratie et les droits de l’homme ?
Il a fallu que la vérité vienne de l’extrême droite italienne pour que le pillage français soit dénoncé. Pourquoi aucune voix africaine ne se lève pour mettre fin à cette escroquerie appelée Franc CFA?
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