Cette image reflète l’amère réalité de la situation au Maroc oublié. Une vieille femme pleure. Pleure-t-elle à cause de la fermeture des mines abandonnées de Jerada ou à cause des dizaines d’années de prison que le régime de Mohammed VI a distribué aux activistes des droits de l’homme et aux manifestants contre le chômage et la pauvreté ?
Des citoyens qui ont investi la rue convaincus que leur pays allait les écouter, épauler, leur chercher du travail et des solutions à leur problèmes. Ils se sont trouvés devant, non pas un Etat, mais une bande mafieuse prête à tout pour défendre son intérêt et ses privilèges.
La photo de cette grand-mère est une vive démonstration du vécu de la population du Maroc. Aujourd’hui, elle s’est retrouvée sans le petit pain quotidien qu’elle gagnait dans les mines et sans ses enfants qui moisissent dans les prisons.
Tout cela arrive dans un pays où le roi dépense 1 million 200 mille euros pour s’offrir une montre de luxe. Où un Premier Ministre touche 9 millions de centimes en guise de pension alors qu’il gère plusieurs écoles privées.
