Dans un mail envoyé à sa centrale, le représentant permanent adjoint du Maroc auprès des Nations Unies fait part d’une rencontre avec Pyotr Viktorovich Ilyichev, premier adjoint du représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies. «Selon ce dernier, l’Ambassade de Russie à Rabat lui aurait envoyé un message informant que la MINURSO a recruté deux marocains pour suivre la situation des droits de l’Homme dans nos provinces du Sud, comme elle a recruté deux personnes dans les camps de Tindouf pour les mêmes raisons ».
« Les autorités marocaines auraient été informées de ces recrutements, selon le DPR Russe » souligne le mail.
Selon le diplomate marocain, « cette pratique du fait accompli n’est pas nouvelle pour le secrétariat onusien. Lors de la fermeture du Bureau intégré de consolidation de la paix du Sierra Leone (UNIPSIL), le 31 mars dernier, les membres du CS ont découvert que le Secrétariat avait ouvert, à leur insu, une section LHBT, alors que l’homosexualité est prohibée au Sierra Leone. Suite à l’interrogation de certains membres du CS à ce sujet, M. Edmont Mulet, Sous-secrétaire Général, chargé des Opérations de Maintien de la Paix, a indiqué que la section LGBT s’inscrit dans le cadre des orientations du Secrétariat ».
« Pour ce qui est du cas de la MINURSO, le recrutement des personnes chargées des droits de l’Homme s’inscrit dans le cadre de la volonté du DPKO, d’élargir de facto le mandat de la MINURSO sans l’autorisation du CS », a t-il ajouté.
« Ainsi notre Mission Permanente à New York, souhaiterait s’informer d’une part, de l’accord des autorités marocaines à ce sujet, et d’autre part, s’assurer que les personnes recrutées ne sont pas des activistes pro-polisario », conclue-t-il.
Il n’y a jamais eu de personnes chargés de surveiller les droits de l’homme au Sahara Occidental. D’ailleurs, les russes n’ont jamais montré le moindre intérêt pour la question sahraouie. Il s’agit d’une information fausse. Le diplomate russe est, soit un sacré menteur, soit il a voulu s’amuser sachant que la question des droits de l’homme au Sahara Occidental est une ligne rouge à Rabat.