Le franc CFA est né formellement en 1945, au lendemain de la 2ème Guuerre Mondiale. L’idée de Paris était de reprendre le contrôle de ses colonies d’Afrique subsaharienne. Un contrôle qu’elle avait, en partie, perdu pendant la guerre. L’idée cétait d’avoir une monnaie qui permet de drainer les retours vers la France et aider les entreprises françaises à écouler leurs propduits dans ces colonies. Avant cela, le franc métropolitatin circulait dans l’ensemble de l’empire français.
Dès le début, c’est Paris qui avait les rennes de ce système, le gouvernement français qui déterminait la valeur du Franc CFA.
La crátion du FCFA était une manière de prolonger le pacte colonial au bénéfice de la métropole.
En 1960, la France, contrainte par la communauté internationale et la montée de la contestation au niveau de ses colonies, a été obligée d’accorder l’indépendance à ces colonies, mais elle s’est débrouillé pour garder les rennes sur ces pays en leur disant : « Vous voulez l’indépendance, on vous l’accorde mais à condition que vous signez un accord de coopération dans les domaines social, économique, militaire et monétaire tout en gardant le FCFA comme monnaie. Des accords qui ont maintenu des rapports de dépendance et de subordination.
La Guinée de Sekou Touré était le seul pays à s’être opposer à ces accords, ce qui a provoqué une violente réaction de la part des autorités françaises à travers l’Opération Persil dont le but était de mener des opérations de déstabilisation de l’économie guinénne et de son président.
Cette politique colonialiste de la France a contribué largement à maintenir la pauvreté et le sous-développement en Afrique subsaharienne et qui pousse les africains à fuir leur pays en vue d’un avenir meilleur. C’est cela que les leaders italiens ont condamné et les africains leur seront éternellement reconnaissants.
La persistance de Paris à défendre ses intérêts est compréhensible. Ce qui ne l’est pas est le silence des africains après tant de siècles d’esclavage, de mépris et d’humiliation.