Le tourisme algérien en pleine expansion

L’Algérie accorde un intérêt particulier au secteur du tourisme, considéré comme étant un levier pour la diversification de l’économie nationale dominée jusqu’à présent par les hydrocarbures. L’organisation d’assises nationales (21 et 22 janvier) depuis hier à Alger, témoigne de la détermination des pouvoirs publics de booster le secteur, à l’arrêt depuis des années.

En effet, pour le premier responsable de ce département tourisme et artisanat, cette rencontre revêt une importance particulière et sera une «halte» pour faire un diagnostic du secteur du tourisme en Algérie et tenter de trouver les solutions «idoines» afin d’atteindre les résultats escomptés, déjà tracés par Son Excellence le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le Schéma directeur d’aménagement touristique (Sdat) adopté par le gouvernement en 2008 et qui s’étalera jusqu’à 2030.

Dans son allocution devant les participants en nombre de 1 000 (universitaires, des experts, des professionnels du tourisme, des acteurs privés et d’intervenants institutionnels), M. Abdelkader Benmessaoud a précisé que ces assises devraient permettre l’élaboration d’un «plan d’action opérationnel pour la mise en valeur du tourisme de l’Algérie qui assurera le développement d’une économie alternative et de substitution aux hydrocarbures». Il a, dans ce cadre, affirmé que «grâce aux moyens et avantages mis en place par le gouvernement, les investissements touristiques sont en hausse. Les chiffres sont à l’appui : plus de 2 000 projets touristiques sont validés à travers le territoire national, dont 800 sont en cours de réalisation avec un taux d’avancement qui varie entre 70 et 90%. «Ces nouveaux hôtels vont augmenter nos capacités d’accueil qui varient actuellement entre 140 000 et 100 000 lits. Autrement dit, on aura comme 240 000 d’ici 2020. Un chiffre important et qui dépasse nos objectifs tracés par le Sdat qui est de 270 000 lits. Annuellement, nous recevons entre 80 à 100 hôtels», a-t-il souligné, en ajoutant qu’il ne reste que 10% des objectifs de stratégie nationale à réaliser.

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