Amal Boustitou*
En renouvellant l’accord agricole avec le Maroc, l’Union Européenne vient de reconnaître implicitement la souveraineté du royaume chérifien sur le territoire du Sahara Occidental, l’excolonie espagnole récupérée en 1975.
Si, jusqu’ici, les nervis du Polisario s’auto-consolaient avec l’hypothétique statut de « territoire non autonome », l’Europe vient de signifier que c’est bien le Maroc la puissante administrante du territoire, et en tant que tel, il a le droit de gérer ses ressources dont le principal bénéficiaire sont les habitants authoctones du territoire : Les Reguibat, Tecna, Oulad Delim, Oulad Tidrarine, Laaroussiyine, etc.
Ainsi, donc, le Maroc vient de renforcer son statut de partenaire incontournable de l’Union Européenne. Tel que décrit par le défunt roi Hassan II, « Le Maroc est un arbre dont les racines sont ancrées en Afrique mais qui respire par ses feuilles en Europe ». L’accord signé avec Bruxelles vient de consolider cette réalité.
Qu’est-ce qu’il reste au Polisario ?
Après une profonde déception, il ne reste plus aux dirigeants du Polisario que les lamentations et les menaces après toute une rafale de condamnations.
Le Maroc, droit dans se bottes, continue son petit bout de chemin vers l’unité et la construction définitive de son intégrité territoriale, pendant que ses adversaires, l’Algérie et le Polisario, se dissolvent dans leurs contradictions et leur haine éternelle contre leur voisin de l’Est.
Blogueur, Casablanca