Il y a 58 ans, le 17 janvier 1961 plus précisément, sept mois après l’indépendance du Congo, les Belges, avec l’aide des mains américaines et congolaises, ont assassiné cruellement un héros africain, Patrice Lumumba.
Ce jour-là, les rêves des congolais ont été enterrés de la plus lâche des manières. Depuis l’assassinat de ce valeureux leader africain, le Congo, son pays, au lieu de devenir un des pays les plus riches d’Afrique grâce à ses nombreuses richesses, a sombré dans les conflits, les génocides, les guerres tribales et surtout, le pillage le plus saugrenue de l’histoire de l’humanité.
Sa mort n’est pas remémorée par des voix francophones. Celles-ci préfèrent louer les « bienfaits » de leur maîtresse, la France, principal coupable de toutes les misères africaines.
Ces pays francophones, où la France continue de réigner, ne sont pas près de remémorer ses phrases historiques :
– «Sans dignité, il n’y a pas de liberté, sans justice, il n’y a pas de dignité et, sans indépendance, il n’y a pas d’hommes libres»
– « Nous avons vu qu’il y avait dans les villes de magnifiques maisons pour les blancs et des baraques pour les noirs, … qu’un noir voyage dans les cales, au pied des blancs dans leurs cabines de luxe … »
– «Les colonialistes ne se soucient pas de l’Afrique d’elle-même. Ils sont attirés par les richesses africaines et leurs actions sont guidées par le désir de préserver leurs intérêts en Afrique contre les souhaits du peuple africain ».
– «Nous savons que l’Afrique n’est ni française, ni britannique, ni américaine, ni russe, qu’elle est africaine. Nous connaissons les visées de l’Occident. Hier, ils nous ont divisés au niveau d’une tribu, d’un clan et d’un village… Ils veulent créer des blocs antagonistes, des satellites …. »
– Le jour viendra où l’histoire parlera. Mais ce ne sera pas l’histoire qui sera enseignée à Bruxelles, à Paris, à Washington ou aux Nations Unies. L’Afrique écrira sa propre histoire et au nord comme au sud ce sera une histoire de gloire et de dignité.