Depuis deux mois les manifestations des gilets jaunes se succèdent chaque samedi. Des affrontements parfois violents ont lieu, provoquant des blessés dans les rangs de la police, mais aussi du côté des manifestants.
Amnesty International a dénoncé la recrudescence de violences policières et de blessés graves dus à l’emploi d’armes comme les flash-balls de dernière génération. La police des polices a ouvert 78 enquêtes pour des violences policières.
Depuis le début du mouvement des Gileta Jaunes, le journaliste indépendant David Dufressnes, spécialiste sur le maintien de l’ordre recense sur son compte Twitter lesd cas de violences policières filmées.
Aujourd’hui, il en est à plus de 250 signalements de personnes blessées par l¡explosion de grenades mais aussi par le tir de flash-balles, ce lancneur de balles de défense de 40 mm, des LBD.
David : Il y a des dizaines de mutilations. Des gens qui perdent leur œil, c’est à vie. La main, c’est à vie. C’est pas uniquement des UTT trois, 4 jours, quelqu’un qui est molesté, qui est bastonné, matraqué… Non, non ! On est plus du tout là-dedans. Ça devient massif et je me rends compte que je recopile quelque chose qui n’est jamais arrivé depuis 1968.
La banalisation de ces tirs de flash-ball , une arme que la France est la seule à utiliser en Europe pose question. En 2017, les défenseurs des droits de l’homme ont demandé qu’elle soit retirée du service car beaucoup trop dangereuse. Pourtant, le gouvernement vient d’en commander 1500 exemplaires pour équiper la police.
David : Il y a cette utilisation totalement démsesurée d’armes dites de force intermédiaire, dites non-létales, qui, effectivement, à l’heure qu’il est ne tue pas, mais blesse, mutile.