Un nouveau scandale de corruption vient d’être dévoilé en Italie, dont l’auteur n’est autre que l’”Inerga”, une filiale de la Société nationale d’électricité et du gaz (Sonelgaz). Celle-ci est accusée par le procureur général auprès du tribunal d’Udine (Italie) d’avoir reçu des pots-de-vin de la société italienne “Polisio” par le biais de son directeur.
Echorouk a obtenu une correspondance en date du 8 août 2018 envoyée au P-Dg d’Inerga, “Y.Dj” lui demandant des informations sur les marchés sujets d’enquête en Italie.
Selon le courrier, “la défense du Dr D.R a indiqué que des enquêtes étaient en cours en Italie au sujet de l’accusation de son client pour corruption internationale dans le cadre de l’appel d’offre international n° 122/2013/DA du 15 décembre 2013 et de l’appel d’offre n°61/2014/DA du 30 septembre 2014 lancés par l’entreprise Inerga et attribués à la SPA italienne Polisio, dont le Dr «R» était alors le directeur général”.
Le bureau de la défense “P” a rappelé dans le document que le parquet dudit tribunal avait accusé l’entreprise “P” d’avoir versé des pots-de-vin au Directeur général d’Inerga “H.R”, indiquant que le ministère public s’était appuyé sur cette hypothèse pour charger le directeur général “D.R”.
Dans ce courrier adressé au Dg d’Inerga, en l’occurrence “Y.Dj”, il a été précisé que d’après des informations recueillies “H.R” ne faisait pas partie de la commission d’ouverture des plis et d’évaluation des offres.
En outre, il a été demandé à l’administration d’Inerga de fournir un certain nombre de documents pour permettre au Dr “D.R” de se défendre dans le cadre de cette affaire.
En effet, l’Inerga est sollicitée également d’envoyer la liste des membres de la commission d’évaluation des offres ayant trait aux appels d’offre lancés par la filiale de Sonelgaz.
Elle aura également à présenter des documents concernant la loi régissant les marchés publics, notamment ceux relatifs à la commission en charge d’évaluation et d’attribution des marchés au gagnant.