Le HCR porte assistance à une jeune Saoudienne demandeuse d’asile en Thaïlande

Suite au feu vert des autorités thaïlandaises, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a pu rencontrer lundi à l’aéroport de Bangkok la jeune Saoudienne demandeuse d’asile, Rahaf Mohammed Al-qunun, afin d’évaluer ses besoins en matière de protection internationale.

Rahaf Mohammed al-Qunun avait déclaré qu’elle avait été bloquée à l’aéroport de Bangkok en transit depuis le Koweït et que son passeport lui avait été retiré.

La jeune Saoudienne, âgée de 18 ans, s’était barricadée dans une chambre d’hôtel. Elle disait fuir sa famille car elle craignait pour sa vie et qu’elle prévoyait de rejoindre l’Australie où elle espérait déposer une demande d’asile.

« Je peux vouhttps://news.un.org/fr/story/2019/01/1033212s confirmer qu’elle est sortie de sa chambre d’hôtel qui se trouvait dans l’aéroport et elle est maintenant dans un endroit sûr », a confirmé une porte-parole du HCR, Cécile Pouilly, lors d’un entretien avec ONU Info.

Au moment de l’entretien, la demandeuse d’asile se reposait afin de reprendre des forces pour continuer les démarches et entretiens, afin de déterminer la légitimité de sa demande d’asile.

« Nous allons continuer à la rencontrer pour évaluer ses besoins en matière de protection internationale et chercher une solution à sa situation », a expliqué Mme Pouilly. « Pour des raisons de confidentialité et de sécurité nous ne pouvons pas donner plus d’information sur notre rencontre avec cette jeune femme ».

Le HCR plaide sans relâche pour le respect du principe de non-refoulement afin que les réfugiés et les demandeurs d’asile ne soient pas expulsés vers leur pays d’origine – qu’ils aient déjà été confirmés ou qu’ils aient fait état de leur besoin en matière de protection internationale.

« Le non-refoulement est un principe international qui empêche les États d’expulser ou de renvoyer de force des personnes vers un territoire où leur vie ou leur liberté seraient menacées », a précisé le HCR. Ce principe est reconnu en tant que droit international coutumier et il est également inscrit dans les autres obligations conventionnelles de la Thaïlande.

« Nous allons suivre ce dossier très attentivement », a affirmé le HCR.

« Pour l’instant, on est satisfait qu’elle ait pu sortir de cette chambre d’hôtel, qu’elle ait un peu de temps pour s’en remettre, et ensuite on va pouvoir s’entretenir avec elle plus en profondeur », a conclu Cécile Pouilly.

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